Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Dracula Untold
Vlad Tepes, seigneur transylvanien s'étant illustré par une rare violence au combat, a réussi à trouver une vie paisible auprès de sa femme et de son fils. Quand ses puissants voisins turcs demandent un tribut trop élevé, il se rebelle et pour protéger ceux qu'il aime, va devoir passer un marché très risqué.

Encore une fois, un personnage célèbre voit sa genèse explorée au cinéma. Et ce pauvre Dracula ne s'en tire pas vraiment à bons compte. Non que le film n'ait aucune qualité. Mais elles sont peu nombreuses et se révèlent plus frustrantes qu'autre chose. Au rayon des bons points, on signalera quelques décors et paysages d'une beauté lugubre, hélas présentés surtout en début de métrage, comme si l'équipe avait par la suite jeté l'éponge. Et par moment, le scénario laisse deviner un univers plus vaste, plus intéressant que ce qu'on nous montre, au travers de l'entretien entre Vlad et le maître vampire (Charles Dance qui arrive à être classe malgré le maquillage). On pourrait presque s'arrêter là. Le réalisateur Gary Shore montre donc parfois de belles images, mais est incapable de rendre épiques les scènes montrant les troupes de Mehmed II, romantiques les passages entre Vlad et sa femme, effrayants les moments où il se transforme en monstre. Coupes ou réécritures, tout va très vite, les personnages sont à peine esquissés et l'implication est donc nulle quand Vlad met son âme en jeu pour sauver ceux qu'il aime mais dont le spectateur se contrefout.

Avec peu de matériel à défendre, les acteurs s'en tirent de façon honorable, notamment Luke Evans qui aurait mérité d'avoir quelqu'un derrière la caméra capable de le mettre un temps soit peu en valeur. Les seconds rôles font honnêtement leur boulot, Art Parkinson est plus causant dans ce film que dans toutes ses scènes de Game of Thrones mises bout à bout mais n'a finalement pas grand chose à faire de plus que regarder encore une fois tristement sa famille partir en biberine et Sarah Gadon est également cantonner à s'inquiéter pour son cher et tendre. Quant à Dominic Cooper, il n'est guère crédible en sultan ottoman avec une coiffure à rendre jaloux un joueur de l'équipe de France de football.

Le film, en plus d'une fin ouverte, a la mauvaise idée de nous resservir l'idée de Mina réincarnation de la femme de Dracula, invention qui n'était pas plus bête qu'une autre à la base mais qui est depuis reprise sans le moindre talent. Avec une durée de seulement 1h30, ce film n'est pourtant pas un supplice, il est juste sans saveur et très oubliable.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 13 Octobre 2014, 22:19bouillonnant dans le chaudron "Films".


Ingrédients :

  Escrocgriffe
17-10-14
à 17:36

Je vénère tellement le Dracula de Coppola que je n’ai guère envie de le voir, je n’ai pas lu une seule bonne critique à propos de ce film...

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
17-10-14
à 17:55

Re:

Tu peux en effet parfaitement faire l'impasse. Ou mater ça par désœuvrement par un après-midi pluvieux en tombant dessus par hasard à la télé.