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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Downton Abbey saison 5
Edith pense avoir trouvé un arrangement pour continuer de voir sa fille mais cela ne tourne pas comme prévu alors qu'elle reste sans nouvelle de Gregson. De son côté, Mary ne sait que faire de ses prétendants tandis que Violet retrouve une ville connaissance, Thomas apprécie peu que Baxter ne joue pas son jeu et les Bates ne sont pas libérés des ennuis.

Dès sa première saison, Downton Abbey avait ses petits défauts: un petit côté répétitif dans certaines storylines, une gestion du temps qui passe un peu aléatoire. Mais on admirait la photographie et la mise en scène, le casting était impérial et on découvrait les personnages au fur et à mesure. Par la suite les défauts se sont accentués ou la fraîcheur des débuts les cachaient moins, mais il y avait toujours des intrigues et des personnages pour maintenir l'intérêt. Encore que celui-ci varie d'un spectateur à l'autre et si certains ont décroché bien plus tôt, il a fallu pour ma part que j'arrive à cette saison - bien que l'épisode de Noël dernier était déjà annonciateur - la saison de la lassitude. Certains personnages sont devenus des caricatures d'eux-même, principalement les sœurs Crawley et leurs parents dans leur manière de les traiter. Edith est malheureuse, et malheureuse, et malheureuse, et rien d'autres. Mary est une grosse garce nombriliste, ce qui n'est pas nouveau mais cette saison a l'air de quasiment la transformer en pervers narcissique, tandis que Cora et Robert restent amorphes, le tout culminant dans une scène où Mary se pavane avec une nouvelle coupe de cheveux et prend mal le fait qu'Edith, qui a appris la veille la mort de l'homme qu'elle aimait, fasse la gueule plutôt que de se joindre au concert des louanges. Les traits de caractère de ces personnages ne sont pas nouveau, mais ici poussé dans de tels proportions en oubliant leurs autres caractéristiques que ça en devient grotesque. Quant aux prétendants de Mary, ils manquent de charisme pour convaincre et les scènes avec Miss Bunting sont répétitives et semblent juste là pour qu'on la trouve antipathique.

Ce n'est pas mieux du côté des Bates dont les ennuis avec la justice tournent au running-gag. Quant à Thomas, Julian Fellowes semble toujours avoir du mal à savoir quoi en faire, continuant de le montrer gratuitement méchant pour ensuite essayer de nous émouvoir à cause des difficultés d'être homosexuel dans les années 20 (mais c'est systématiquement désamorcé puisque toutes les personnes qui sont au courant n'en ont rien à cirer et l'aiment ou le détestent comme il est). On se console avec les apparitions d'Anna Chancellor et Richard E. Grant et en espérant qu'un nouveau valet apporte un peu de nouveauté dans les intrigues downstairs. Et surtout, on peut remercier Maggie Smith et Penelope Wilton pour continuer d'assurer en grands-mères, qui ont enfin droit à être vraiment au centre de certaines histoires et plus seulement là pour sortir des bons mots.

L'arrivée de Baxter aura également contribué à faire de Molesley un personnage moins cantonné à son rôle de bourrique et il en devient d'autant plus attachant. Mais cela reste malheureusement mince et la série se regarde de plus en plus comme un rendez-vous obligé qu'on rechigne à abandonner après s'y être aussi émotionnellement investi. Il est temps de se reprendre ou de savoir conclure.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 11 Novembre 2014, 12:02bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  True Mormont
11-11-14
à 20:55

Ah Downton Abbey : la série a tellement d’atouts qu’à chaque épisode, on est comme atteint d’amnésie quant aux défauts des saisons précédentes. Comme tu le dis, la saison a été si pauvre en intrigues que l’unique événement ayant agité les réseaux sociaux a été la mort d’Isis (très pudiquement reléguée dans les coulisses).
Pourtant, la saison avait bien commencé en lançant un thème, certes pas totalement nouveau, mais très porteur dans une période de transition qu’est la voie vers des changements, radicaux. C’est là qu’on voit bien que Jullian Fellows n’a pas la finesse d’un Kazuo Ishiguro. Les quelques tentatives sont irrémédiablement tombées à plat (la révélation de Daisy, les tourmentes de Tom…). Au terme de 8 épisodes, avec chacun certes leurs moments délicieux, la situation a Downton n’a pas vraiment évolué. Ah au fait, Edith est à la tête d’une grande maison d’édition, est indépendante financièrement et est de surcroit une mère accomplie. Si personne ne le remarque à l’épisode de Noël, alors je suis prête à croire que quelqu’un a placé un filtre de perception sur elle.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
11-11-14
à 21:29

Re:

Ah, Edith, quelle frustration. Elle s'épanouit dès qu'elle s'éloigne de Downton et le scénario l'y maintient pour se faire traiter comme un pot de fleur. Elle pourrait s'installer à Londres et venir de temps en temps, pas la peine de la faire intervenir à chaque épisode de la même façon, mais on préfère garder le statu quo.

En effet, au bout de huit épisodes, la situation a à peine évoluer, toutes les sous-intrigue ou presque auraient pu être réglé en un ou deux épisodes pour faire place à du neuf, notamment du côté de Mary. Tony et Charles passaient dans la saison 4 car c'était une façon de la voir revenir dans la course après la mort de Matthew mais toute une saison supplémentaire ne débouchant sur rien, ça donne une impression de gâchis.