Contacté par River Song, le Docteur a à peine le temps de l'embarquer à bord du TARDIS qu'elle le lance à la poursuite du Byzantium, un vaiseau spatial qui ne tarde pas à s'écraser, laissant échapper la terrible créature qu'il transportait dans sa soute: un Ange Pleureur.

Après un épisode d'introduction enthousiasmant suivi de deux autres plus inégaux, nous voici en présence du premier double-épisode de la saison. Les doubles-épisodes de première partie de saison sont, au contraire de ceux de la seconde partie, rarement les plus mémorables: si je revois toujours volontiers celui avec les Cybermen, celui des Sontarans est passé, lors d'une revision récente de "sympathique" à "très moyen" et j'ai carrément peur de revoir les autres. J'ai l'impression que cette saison, ce sera l'inverse.

Le programme est lourd: retour de la mystérieuse River Song, mais également des Anges Pleureurs, créatures de l'épisode culte Blink. Pour la première, plutôt que d'apporter des réponses, sa présence soulève toujours plus de questions. Le Docteur a beau savoir comment elle va finir, Song a pour l'instant beaucoup d'avance sur lui, puisqu'ils ne cessent de se rencontrer dans le désordre. Avance qu'elle lui fait bien sentir, notamment par ses prouesses aux commandes du TARDIS, qui laissent à penser que le Docteur n'est pas le seul Time Lord qu'elle ait connu: simple vanne ou le Maître lui a-t-il fait passer le code? La réponse n'est pas pour cette fois. Elle semble aussi beaucoup moins recommandable que l'archéologue qu'elle deviendra plus tard et que nous avons déjà croisée.

Le retour des Anges étaient aussi alléchant que risqué: s'ils ont laissé une forte impression, on pourrait vite tourner en rond avec le concept du Un-deux-trois-soleil fatal. Heureusement, des capacités inconnues et surtout un plan à grande échelle permettent de leur donner une nouvelle dimension et de continuer de surprendre. Capacités dont on n'a pas encore fait le tour, si on en juge par les pistes laissées au sujet d'Amy (contamination?).

Vivement la deuxième partie, qui s'annonce tout aussi riche.