Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who saison 5/episode 1: The Eleventh Hour

Sa précédente incarnation n'étant pas vraiment partie sur la pointe des pieds, le pauvre Docteur s'écrase avec son TARDIS dans un bon vieux jardin anglais. Il fait la connaissance d'une petite fille, Amelia Pond, qui aide cet étrange personnage à retrouver quelques forces. Mais dans la chambre d'Amy se trouve une fissure, et pas le genre qu'on masque avec une couche de plâtre et qu'on oublie.

Contrairement aux précédentes saisons que j'engloutissais avant de commenter, je me livrerai cette fois à une critique épisode par épisode avant de faire un bilan final. Non, parce que je ne vais pas pouvoir me retenir jusqu'à début juillet pour faire part de mes impressions!

On commence par le négatif: pas emballée par le nouveau générique. Visuellement, c'est bien, on a le vortex un peu modifié mais classe avec des éclairs, et tout ça, mais l'arrangement de Murray Gold semble moins inspiré, le thème principal peine à émerger et c'est un peu dommage. Heureusement, le reste de la bande originale était plus réussi. Les effets spéciaux n'étaient pas excellents (le budget a baissé et ils doivent se réserver pour la suite) mais ça reste honnête, et bon, c'est Doctor Who, pas Avatar.

L'intrigue en elle-même n'est pas la plus fascinante pondue par le Moff, mais il n'avait pas encore écrit pour une ouverture de saison, généralement légère, et c'est dans cette lignée. Peut-être un peu trop parce que ça m'a légèrement rappelé Smith and Jones, même si le traitement est différent. En revanche on a un bon équilibre rire/frisson/émotion.

Au niveau des personnages clés, c'est par contre très très prometteur. Matt Smith est encore un peu "le nouveau Docteur" et pas juste "le Docteur" pour moi, mais il n'y a rien à redire: il joue bien, il est fou, imprévisible, mais crédible dans sa manifestation d'autorité à la fin. Moffat a misé sur le bon cheval.

Amy Pond a l'étoffe d'une bonne compagne (mais j'aimais beaucoup Martha au début, donc on verra son évolution), avec du caractère (son "Oi!" rappelle forcément une autre rouquine ayant bourlinguée dans le TARDIS), et la façon dont elle rencontre le Docteur inédite pour une compagne (mais ce n'est pas sans faire penser à The Girl in the Fireplace). Quant à Rory, pour l'instant, je l'aime bien, l'humain de base mais pas boulet.

Et un avertissement mystérieux au détour d'un dialogue pour annoncer l'arc de la saison, mouhaha! On n'a pas fini de spéculer.

potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 3 Avril 2010, 22:38bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".