Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who, saison 12 épisode 1: Spyfall part 1
--> spoilers
Des membres du MI6 sont mystérieusement assassinés partout dans le monde. Le chef du service, C, convoque le Docteur et ses compagnons car tout semble indiquer que la menace ne vient pas juste d'une puissance étrangère mais d'une autre planète.

On ne peut pas dire que la saison 11 de Doctor Who m'avait convaincue de la capacité de Chris Chibnall à porter sur ses épaules une série suscitant autant d'attentes et d'exigences. Ni même sur sa capacité à proposer des aventures divertissantes dans l'espace et le temps avec des personnages bien définis et qui ne se marchent pas sur les pieds. Aussi est-ce sans grande impatience que j'ai regardé ce premier épisode (car oui, il s'agit bien du premier épisode de la saison et non, en dépit de sa date de programmation, d'un épisode spécial sur le thème du nouvel an. Je pense qu'on peut faire une croix là-dessus désormais). Et pendant vingt minutes, l'épisode partait bien: on pose la menace mystérieuse, on prend quelques nouvelles de l'équipe avant de la réunir, on les plonge dans une première scène d'action, avant que Stephen Fry, alias C, ne leur expose leur mission. Il est d'ailleurs étonnant que Fry ne soit pas apparu plus tôt dans la série bien qu'il ait écrit un scénario non-retenu à l'époque de la saison 2. On nous le zigouille hélas dans la foulée, ce qui était osé mais du coup il rejoint la liste des guest-stars alléchantes sur le papier et honteusement sous-exploitées.

Malheureusement, c'est aussi à ce moment-là qu'on se souvient que Chibnall a souvent du mal à tenir un concept (ici, le Docteur se la joue Bond) sur 45 minutes, encore plus sur 1 heure, encore plus quand cette heure n'est que la première partie d'un double épisode. Le groupe se sépare (et en équipe avec Ryan, Yaz existe davantage qu'en simple public pour Thirteen) et bien qu'on nous amène des informations, qu'on nous présente les deux autres acteurs invités de l'épisode (Lenny Henry en mix de Mark Zuckerberg et Elon Musk et Sacha Dhawan dans le rôle d'O, le gentil gars dont on sent qu'il va être le genre de personnage attachant qui à l'étoffe d'être un compagnon et qui risque de mourir tragiquement avant la fin) et que le danger se rappelle ponctuellement, le rythme choie, et on commence à regarder sa montre. On raccroche avec l'ambiance bondienne dans le dernier tiers, mais malgré une musique un poil plus inspirée que la saison dernière, le pastiche est trop sage, sans le grain de folie que la série pourrait y amener, et la poursuite avec les motos, qui aurait pu être un grand moment de délire whovien, n'est qu'une plate péripétie.

Et là, badaboum, Chibnall nous offre le cliffhanger qu'on n'attendait plus (à moins d'avoir suivi la conception de la saison sur le net et d'être au courant d'une fuite il y a quelques mois, mais comme j'ai lâché l'affaire, j'ai été cueillie): O, le charmant Sacha Dhawan (qui accessoirement a joué Waris Hussein, le premier réalisateur de la série, dans An Adventure in Space and Time) révèle qu'il est... le Maître! Malgré sa mort en fin de saison 10, son retour ne faisait aucun doute, ce n'était pas la première fois qu'il y passait sans porte de sortie apparente pour qu'il se repointe néanmoins avec un nouveau plan diabolique. Cela dit, après la sortie très émotionnelle de Missy, je me demande s'il n'est pas un peu tôt... ce qui rend toutefois sa réapparition surprenante, donc en même temps, pourquoi pas.

Quant à la prestation de Dhawan une fois que le masque tombe, ayant lieu comme souvent juste avant le générique, il est un peu tôt pour faire des conclusions, mais on a droit à un bon mélange de la série classique (une utilisation du vieux réducteur de tissus) et de NuWho avec une jubilation survoltée qui rappelle John Simm et Michelle Gomez.

Chris Chibnall peine donc toujours à raconter une aventure du Docteur qui tienne le rythme et il lui manque également la fantaisie qui fait vraiment le charme de la série. Il a néanmoins bien su négocier le coup classique du Maître sous couverture qui se dévoile, sans autant de préparation en amont que Russell T. Davies et Steven Moffat, et c'est suffisant pour me donner envie de voir le prochain épisode, ce qui est inhabituel depuis qu'il a pris les commandes.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 2 Janvier 2020, 00:24bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
03-01-20
à 10:25

N'empêche, avec la manie qu'on a de surnommer les Docteurs par leur numéro de régénération en anglais, y compris un 8,5 et un 10bis, on aurait pu se demander à quand un Docteur 0....ben finalement on a eu un Maître 0 à la place !

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
03-01-20
à 10:43

Re:

Eh, eh, en effet!