Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who, saison 11 épisode 7: Kerblam!
Le Docteur reçoit un colis commandé chez Kerblam!, le plus grand détaillant de la galaxie. À l'intérieur, un message demandant de l'aide. Il n'en faut pas plus à la Seigneuresse du Temps et ses amis pour s'infiltrer dans l'entreprise afin d'identifier qui a lancé cet appel.

Ah, tout de même! Voilà enfin un épisode, signé du nouveau venu Pete McTighe, pour me donner l'impression de retrouver la série que j'aime. Déjà, un point de départ propice à faire sourire, puisque tout part finalement de la passion d'Eleven pour les fez. Ensuite, là où les histoires cette saison manquaient cruellement de sous-texte (alors que l'imaginaire permet justement de parler de thèmes qui nous concernent de manière déguisée plutôt qu'avec un total premier degré), on retrouve l'idée de traiter de sujets communs derrière une façade fantaisiste: Kerblam n'est pas sans rappeler une boite comme Amazon, mais dont les méthodes sont poussées à l'extrême avec l'apport technologique: employés robotisés ou dont le rendement est fliqué sans arrêt, le tout dissimulé par les sourires de l'équipe dirigeante.

On retrouve à cette occasion une ambiance familière, assez semblable à celle d'épisodes comme The Long Game ou Bad Wolf ou l'information et les jeux du futur cachaient une réalité plus sombre. Il y a également des idées amusantes dans l'utilisation d'objets du quotidien qu'on ne regardera plus de la même façon (le papier-bulle!).

L'équipe est bien gérée, chacun étant envoyé dans une zone différente pour mener une investigation, ce qui ne laisse pas de personnages sur la touche, et Ryan est enfin un peu mis en avant autrement qu'en parlant de ses problèmes familiaux: sa dyspraxie est rappelée dans une scène où elle pourrait le mettre en danger et son expérience de petits boulots en entreprise lui permet de faire avancer l'intrigue. Quant aux personnages secondaires, c'est avec plaisir qu'on retrouve Julie Hesmondhalgh qui avait été l'atout de la saison 3 de Broadchurch.

Ce n'est pas parfait: une fois que la personne derrière tous les problèmes tombe le masque, on a un peu de mal à y croire et surtout, cela désamorce beaucoup la critique virulente des grands détaillants qui piétinent les droits des travailleurs que l'on pouvait espérer (Oxygen la saison dernière était bien plus rentre-dedans dans sa dénonciation du capitalisme sauvage, là on dirait que le scénariste se perd entre ce qu'il veut dénoncer et le besoin de surprendre), et la réalisation manque toujours de dynamisme, ce qui fait un peu perdre en tension dans certains passages.

Benjamin Pavard, l'invité-surprise de cet épisode de Doctor Who

Au sein d'une autre saison, Kerblam! serait probablement jugé comme "sympa sans plus". Ici, il fait cependant office de bouffée d'air frais, en espérant qu'il annonce un pas dans la bonne direction pour renouer enfin avec l'esprit particulier de la série (qu'on retrouvait tout de même déjà un peu dans The Tsuranga Conundrum) plutôt que d'être une exception.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 18 Novembre 2018, 23:39bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
20-11-18
à 11:23

En ce moment, il y a une grève de la poste juste monstrueuse chez moi. Ça fait des semaines que j'attends certaines livraisons. Pour blaguer, j'avais lâché que: "Le Docteur aurait le temps de se régénérer deux ou trois fois avant que ça n'arrive!" et là bim! cet épisode. Depuis j'ai l'image mentale de Matt Smith en train bougonner à propos des facteurs.

Sinon, bon épisode. Même si je me suis fait la réflexion en voyant Judy que les femmes d'affaire avaient vraiment toutes la même tête dans cette série, elle me rappelait la super-nanny des Adiposes ou encore l'autre dont j'ai oublié le nom dans Time Heist. J'aurais également préféré un épisode comme ça plus en début de saison.

Seigneuresse? Dans la novellisation de Shada, Romana était qualifiée de "Seigneure du Temps", ce qui est franchement moche.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
20-11-18
à 11:57

Re:

"Seigneure" ça me parait bizarre (alors que j'ai tendance à écrire "auteure" plutôt qu'"autrice", va comprendre), mais j'avais croisé seigneuresse à plusieurs reprises (sans rapport avec Doctor Who) et le mot existe, du coup, autant l'utiliser :-) !

Je suis d'accord pour le look femme d'affaire, avec souvent le même genres de lunette (alors que les lentilles de contact ou la correction au laser, à leur époque, ça doit se trouver), je pensais que c'était propre à Davies jusqu'à ce que je vois Time Heist et maintenant ici (du coup je pensais que le personnage serait plus dur que ça).

  Campanita
Campanita
20-11-18
à 13:09

Re:

Oui, les lunettes, les cheveux blonds coupés courts et le rouge lèvres vif et impeccablement dessiné. Au moins, avec celle-ci on est pris à contrepied puisqu'elle se révèle sincèrement gentille et concernée par ses employés.

Je ne savais pas que Seigneuresse existait, dans ce cas je vais l'adopter, c'est effectivement mieux que Seigneure ou Dame du Temps.