Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Vendredi 21/10 11:26 - ariannememphis

Potion précédente-Potion suivante
Doctor Who saison 10, épisode 6: Extremis
--> Spoilers!
Le Docteur est contacté par le Pape en personne pour résoudre une crise délicate: les traducteurs d'un manuscrit intitulé Veritas se suicident systématiquement après avoir pris connaissance du contenu. Quel message peut bien contenir le texte et comment y faire face?

Les cinq premiers épisodes de la saison avaient pris le temps de reposer les bases et d'introduire soigneusement la nouvelle compagne dans toutes les situations classiques d'une association avec le Docteur. Un début sobre qui s'est avéré payant mais qui demandait qu'on passe à la vitesse supérieure et c'est chose faite avec cet épisode qui dynamite un peu la construction jusque-là assez sage en proposant la première partie de ce qui sera considéré comme "La Trilogie du Moine" (la dernière fois qu'on a eu une trilogie au sein d'une saison, c'était celle du Maître en saison 3. Coïncidence?).

On retrouve donc une narration plus éclatée, chère à Steven Moffat, et son goût pour prendre le spectateur à contrepied. La réponse à l'identité de la personne dans la chambre forte aura été la plus évidente, mais cela ne fait rien, puisqu'elle est livrée dès les premières minutes pour faire partir l'histoire dans une toute autre direction, ce qui dynamite donc un fil rouge qui ne pouvait pas être entretenu toute une saison sans lasser. On retrouve en tout cas la relation entre le Docteur et Missy telle que je l'apprécie.

L'intrigue principale semble entretenir peu de rapport et la base très Da Vinci's Code recèle heureusement quelques surprises. Le handicap du Docteur n'est pas réglé en deux coups de cuillère à pots et est exploité à diverses reprises, tandis que le duo formé par Bill et Nardole fonctionne bien. Ce dernier est d'ailleurs un personnage assez unique, puisqu'il peut se montrer assez couard et maladroit par moment et faire preuve d'intelligence et de fermeté à d'autres, sans que l'on sache quel aspect va prendre le dessus, et il est loin d'être le sidekick boulet que l'on pouvait craindre. Néanmoins il est beaucoup trop "autre" pour qu'on puisse s'identifier à lui et si je devais le rapprocher d'un compagnon du Docteur, ce serait sans doute K-9, qui lui aussi était un soutien assez improbable, à la fois serviteur dévoué et peu impressionné par l'intellect de son maître.

L'épisode livre pas mal de moments humoristiques, le Docteur ayant la fâcheuse tendance de perturber la vie personnelle de ses compagnes mais cela n'avait jamais impliqué la participation du Pape! En contrepartie, il est également assez sombre, comme avec la scène du CERN.

Malgré ses rebondissements inattendus, cette première partie ne semble finalement qu'un prologue à une intrigue plus classique d'invasion de la Terre, mais une alliance avec Missy et un Docteur toujours affaibli promettent de rendre la suite des plus intéressantes.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 21 Mai 2017, 10:57bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Persis
Persis
25-05-17
à 01:37

C'est toujours un plaisir de lire tes recensions.
J'ai lu avec grand intérêt tes commentaires sur les épisodes précédents. Je n'ai jamais été très emballée par Capaldi et j'avais trouvé le début de cette saison un peu lisse. On retrouvait des situations déjà exploitées, même si elles l'étaient d'une façon originales : la station spatiale en perdition, les I.A. de la colonie qui déconnent, la maison hantée ou dévorante, etc. Certes pas de redites ou de répétitions, mais du classique.

En voyant ce dernier épisode, je me suis dit : Enfin !
Enfin quelque chose qui décolle, où le rythme est soutenu. Ce n'est plus une histoire linéaire et j'ai aimé l'alternance du récit avec Missy et la trame de l'épisode qui rebondit à la fin avec un coup de théâtre qu'on avait pas vu venir, avec une suite au prochain épisode.





  Zakath-Nath
Zakath-Nath
25-05-17
à 08:38

Re:

En même temps, après plus d'une trentaine de saisons (ou même 10) c'est dur de ne pas trouver une situation déjà exploitée: les invasions, la forteresse assiégée, le savant/milliardaire humain qui joue avec le feu, le robot détraqué. Même cet épisode reprend pas mal de thèmes que le scénariste aime utiliser (le fait de passer quasiment tout l'épisode dans un monde artificiel pour introduire la suite, ça rappelle pas mal l'utilisation du palais mental de Sherlock dans The Abominable Bride, il y a un petit côté bibliothèque des ombres aussi.

  Campanita
Campanita
25-05-17
à 12:59

Difficile d'analyser cet épisode en profondeur sans avoir vu les deux autres tiers de la "trilogie". C'est pour ça que j'ai pour l'instant du mal à dire si j'ai aimé ou pas. Comme souvent avec Moffat, il faut un peu de recul pour vraiment apprécier ce qu'il fait. En tous cas, la phrase à propos de l'architecture de la bibliothèque (design pour embrouiller les non-initiés), que le Docteur souligne comme applicable à la religion, l'est aussi au style d'écriture de Moffat. Autant les premiers épisodes de la saison visaient à tout reprendre de zéro pour le spectateur casu (oui, j'emploie du vocabulaire de jeu vidéo, mais vu le thème de l'épisode, cela me semble approprié), là on a du Moffat pour PGM!

Sinon, le Docteur qui doit surveiller quelqu'un d'enfermé dans une grande boîte pendant des milliers d'années, ça me rappelle la Pandorica.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
25-05-17
à 16:58

Re:

Je n'avais pas pensé à la Pandorica, effectivement il y a des similitudes (bien que je sente que sa garde n'arrivera pas à son terme).