Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The English (2)
Dimanche 11/02 16:30 - Zakath-Nath
Doctor Who: The Giggle (2)
Lundi 11/12 12:11 - Zakath-Nath
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Mardi 16/05 09:35 - Zakath-Nath
Over the Garden Wall (2)
Mardi 04/04 09:12 - Zakath-Nath
House of the Dragon, saison 1 épisode 9: The Green Council (2)
Vendredi 21/10 12:03 - Zakath-Nath
The Goes Wrong Show, saison 2 (2)
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Dimanche 21/08 09:12 - Zakath-Nath
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Dimanche 05/06 11:14 - Zakath-Nath
Le 14e Docteur arrive! (2)
Lundi 09/05 18:56 - Zakath-Nath
Dracula (1)
Vendredi 21/10 11:26 - ariannememphis

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Doctor Who, saison 10 épisode 1: The Pilot
Bill Potts mène une vie ordinaire, servant des frites à l'université avant de courir écouter fidèlement les conférences que le mystérieux Docteur tient dans l'amphithéâtre voisin. Cela ne manque pas d'attirer l'attention du fameux conférencier, tandis que Bill fait une rencontre qui va bouleverser sa vie.

Après une attente interminable que deux épisodes de Noël avaient du mal à combler, la nouvelle saison de Doctor Who est là. Et pour ce qui est l'ultime salve d'épisodes de Capaldi et de Moffat, ces débuts arrivent avec un étrange goût de nouveau départ plus que d'adieux annoncés. Ce qui est d'autant plus paradoxal, c'est que The Pilot, dont le titre sonne comme un aveu, se distingue par sa fraîcheur tout en transmettant le sentiment de revenir à une lointaine époque, celle de Rose ou même de la série classique. Et ce n'est pas seulement dû aux allusions au passé à travers des photos de River ou de Susan, d'un Docteur dans une situation qui n'est pas sans évoquer Shada, ou la réutilisation d'éléments du show (on vous a appris à vous méfier des statues, des fissures, des connexions wi-fi, des mannequins en plastique? Craignez désormais les flaques!).

Doctor Who, à l'image de son héros, doit sa longévité à sa capacité à changer à intervalle régulier et déjà, la période Capaldi ne suivait pas le style de la période Smith malgré le même showrunner en place. Cependant les vrais nouveaux départs dans cette série ne tiennent pas à un changement de Docteur ou de format, mais généralement à l'introduction d'une nouvelle compagne, référent du spectateur, et moyen pour des novices d'embarquer dans la saga sans se farcir tout ce qui a précédé. Or, l'introduction en plusieurs temps de Clara en saison 7 avait privé de cette possibilité, et il faut remonter à 2010 et les débuts d'Amy pour un précédent point d'entrée, ce qui date.

La nouvelle compagne, Bill Potts, a donc un rôle crucial dans cet épisode et un soin particulier a été apporté au personnage. C'est en cela que The Pilot rappellera Rose, où l'on suivait le personnage de Billie Piper bien plus que le Docteur, qui restait à ce stade mystérieux. Naturellement, si l'on a suivi les deux saisons précédentes, on en sait plus sur Twelve que sur Nine à l'époque, mais on est en droit de se poser des questions (quelle est cette chambre forte sur laquelle il travaille sous l'université? Pourquoi ne voyage-t-il plus?). L'épisode, plutôt que de se précipiter tête baissée dans l'aventure, prend le temps de présenter le quotidien de Bill et en fait un personnage très humain et non une énigme à résoudre. L'intrigue est relativement simple et très émotionnelle, et la sobriété de l'épisode est aussi un de ses points forts, Moffat renonçant à sortir le grand jeu en empilant les idées et les images marquantes à sa façon parfois brillante mais aussi parfois foutraque.

Pearl Mackie est très attachante, et si les trailers laissaient craindre un moulin à parole surexcité, elle se révèle nettement plus posée que prévu, tout en proposant un humour basé sur un mélange de décalage et de pragmatisme. Cela augure donc du meilleur et il faut espérer que la suite de la saison le confirme. Peter Capaldi est toujours à l'aise en Docteur en apparence froid et brusque mais qui se laisse toujours émouvoir in fine et Matt Lucas en Nardole continue de fonctionner sans que j'arrive à comprendre vraiment comment.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Stephanie Hyam de l'éphémère Jekyll and Hyde et Jennifer Hennessy, après avoir tenu un rôle dans Gridlock aux côté de David Tennant, revient dans la série en Moira, mère adoptive de Bill.

Cela sera-t-il d'ailleurs un point important de l'arc de la série, ou juste une manière d'étoffer le background du personnage? Il reste encore onze épisodes pour avoir la réponse, mais pour l'instant, cette nouvelle saison donne plus envie de s'amuser à suivre les occupants du TARDIS dans leurs voyages qu'éclaircir de grands mystères laissés en suspens, et ce n'est pas plus mal.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 16 Avril 2017, 10:42bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
18-04-17
à 19:08

Un excellent épisode de départ, qui à la fois permet à un nouveau spectateur d'être introduit tout en plaçant quelques clins d’œils ça et là pour les habitués. J'aime déjà beaucoup Bill, ça fait notamment du bien d'avoir une compagne qui est une humaine bien entière et non une énigme ambulante.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
18-04-17
à 19:25

Re:

En effet! Encore qu'Amy et Clara présentaient un mystère dans leur première saison respective, une fois celui-ci dissipé elles n'étaient finalement pas si extraordinaires. Ce qui est reposant aussi c'est de ne pas liui coller d'entrée un surnom comme The Girl who waited ou The Impossible Girl, ça devenait ronflant à la longue.