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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who - Human Nature
À la veille de la Première Guerre Mondiale, un pensionnat anglais accueille un nouveau professeur un peu excentrique, John Smith. Il n'est pas le seul nouveau venu dans la région, cependant, et des visiteurs beaucoup plus agressifs apparaissent, cherchant un mystérieux objet qui serait en possession de Smith.

La lecture de ce résumé devrait éveiller des souvenirs aux spectateurs de la saison 3 de Doctor Who puisque le diptyque Human Nature/The Family of Blood était un des plus beaux moments de la série.Avant d'être une aventure de Ten et de Martha, Paul Cornell avait écrit cette histoire dans les années 90, pour une série de romans mettant Seven en vedette. En plus d'un autre Docteur et d'une compagne différente, le livre comporte des différences majeures avec son adaptation, tout d'abord pour des raisons de supports, mais aussi parce que Russell T. Davies a apporté sa patte au scenario de Cornell (le portrait du Docteur par Tim latimer, par exemple, c'est de lui).

Même si les épisodes ne sont pas les plus légers de l'histoire de Doctor Who, le roman se révèle plus sombre et violent: les brimades dont Tim fait les frais manquent de causer sa mort - en fait elles la causent, même s'il s'en remet, c'est compliqué -, les vilains ne se contentent pas de posséder des corps, ils sont capables de changer de forme après avoir absorber tout ou partie de l'être dont ils veulent adopter l'apparence, l'attaque de l'école fait bien plus de ravages. Néanmoins, dans l'ensemble, on retrouve la même histoire de base, avec un Docteur en mode John Smith la majeure partie du temps, mais qui une fois redevenu lui-même (et il s'était transformé pour d'autres raisons), on voit la différence avec Ten: il faut que sa compagne le raisonne pour qu'il aille s'expliquer auprès de Joan plutôt que de s'en aller sans prendre ses sentiments en compte, et la nouvelle série n'étant encore qu'une utopie, il semble inconcevable pour un Seigneur du Temps de tomber amoureux.

le roman faisant partie d'une suite d'aventures, il y a des allusions à d'autres livres qui peuvent un peu étonner quand on prend celui-ci isolément (par exemple, l'apparition de la Mort, qui n'est pas un mâle nécessaire, contrairement à Celle du regretté Terry Pratchett).

Détail amusant, Cornell s'est fait aidé pour élaborer l'histoire de John Smith d'un certain Steven Moffat. Et dans le livre un des survivants de l'attaque de l'école est son trésorier, un jeune écossais aux cheveux frisés dont je vous laisse deviner le nom.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 29 Mars 2015, 11:16bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".