Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who - Dead of Winter
Le Tardis s'écrase sur la Côte d'Azur en 1783, près d'un sanatorium dirigé par le bienveillant docteur Bloom. Malgré une mémoire en vrac, le Docteur, Amy et Rory découvrent bien vite que quelque chose cloche.

C'est sur ce livre que se termine ma fournée de roman Doctor Who achetés au Forbidden Planet de Londres, et ça se termine sur une très bonne note. En fait, je ne m'attendais pas du tout à autant apprécier ce bouquin: le nom de James Goss ne m'évoquait rien, je l'avais un peu choisi au pif car il y avait Rory et ça se passait au XVIIIe siècle, et si les précédents livres étaient tous assez plaisants, ils n'offraient rien non plus de mémorable.

C'est en tout cas dans ce livre que j'ai le plus reconnu les personnages, dans leur façon de parler ou de penser, et la position de Rory dans le trio est bien exploité (bien sûr, ça pourra paraître redondant par rapport à la série, mais pour le coup les compagnons n'ont pas l'air assez interchangeables). De façon assez amusante alors que la saison actuelle parle beaucoup de doubles, on y a un peu droit. Je me demande à quel point Goss en savait sur le fil rouge de la saison 6. De plus, il y a au final un sentiment doux-amer. On rit à plusieurs reprises, notamment au travers des lettres ou des journaux écrits par différents personnages (même si on se demande parfois quand ils trouvent le temps d'écrire), mais la fin est assez triste et sans en faire trop, on perçoit une nouvelle fois comme il est dur d'avoir affaire au Docteur, ou d'être le Docteur. Il y a quelques rebondissements assez surprenants, dont un qui permet de raccorder quelques éléments un peu bizarre du premier tiers du livre, mais qui rendrait l'histoire inadaptable à l'écran sans tout griller d'office.

Je regrette un peu que malgré quelques références, on ne se sente pas plus au XVIIIe siècle: les personnages sont isolés, le côté sanatorium fait davantage penser au XIXe siècle ou au début du XXe (c'est d'ailleurs pris en compte) et si on ne mentionnait pas de temps en temps qu'un personnage porte une perruque ou que dans quelques années ce sera la Révolution, j'aurais vu tout le monde à la mode d'un siècle plus tard.

Je ne sais pas si je lirais d'autres livres du whoniverse. Pas de sitôt en tout cas, ce n'est pas désagréable, mais je vais sans doute faire une petite pause après cette bonne surprise.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 1 Octobre 2011, 19:14bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".