Le Docteur, Susan, Barbara et Ian continuent d'explorer l'espace et le temps au gré des caprices du TARDIS. Au cours de ces nouvelles aventures, ils affronteront des insectes géants, reverront les Daleks, et un compatriote du Docteur montrera même le bout de son nez.

Cette deuxième saison est dans la lignée de la première, mais on note quand même quelques changements: tout d'abord, l'humour est un peu plus présent, notamment parce que Ian et Barbara se décoincent un peu et profitent enfin de leurs voyages pour s'amuser. Surtout, changement au niveau des compagnons de voyage. Susan, tout d'abord, laissée sur Terre avec un certain David (David, nos oreilles te disent merci). Puis, quelques épisodes plus tard, Ian et barbara qui trouvent enfin l'occasion de revenir à Londres à leur époque (deux ans après leur départ, quand même). Les premières séparations d'une longue série, et même si elles sont loin d'être aussi émouvantes que les dernières en date, Hartnell arrive à bien faire passer la tristesse de son personnage.

Bien sûr, ils sont vite remplacés. À peine Susan partie, Vicki arrive, et le remplacement est assez heureux. Même si le personnage n'est pas très intéressant, elle est vive et ne passe pas son temps à hurler. Enfin, Ian n'étant plus de la fête, il est remplacé par un certain Steve dans le rôle de l'homme d'action viril (impression vite tempérée quand ledit Steve risque sa vie pour récupérer son panda en peluche mascotte).

En dehors de ça, le rythme est toujours aussi lent, et les effets spéciaux toujours très cheap. Les épisodes mettant en scène les Daleks sont les plus réussis, mais The Web Planet est presque irregardable avec ses acteurs déguisés en fourmis, abeilles et je ne sais trop quoi géants. Enfin, le dernier épisode met en scène le Meddling Monk, un autre Seigneur du Temps, même si le terme n'est pas employé, pas plus que Gallifrey n'est évoquée. En tout cas, il a un TARDIS, fiche la pagaille partout où il passe, mais n'est pas vraiment du niveau du Maître, même s'il est assez rigolo.