Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Chrismas special 2012: The Snowmen
Le Docteur a lâché l'affaire après avoir dû une dernière fois laisser des compagnons en arrière. Pourtant, on aurait bien besoin de son aide dans le Londres victorien, avec tous ces bonshommes de neige agressifs.

Cela faisait longtemps qu'un épisode de Doctor Who ne m'avait autant emballée! Placer encore l'intrigue dans le Londres de la fin du XIXe n'est pas très original, il faut bien l'admettre, mais l'avantage depuis Dickens c'est qu'on s'y sent immédiatement en période de fêtes. L'intérêt principal est de (ré)introduire Jenna-Louise Coleman, mais on nous propose bien plus. Tout d'abord, un important ravalement de façade: générique qui m'a bien plu, mais avec tant d'éléments différents que je vais de voir le revoir), intérieur du TARDIS, et même costume du Docteur (qui garde le nœud pap', quand même!). Alors qu'on se rapproche du cinquantenaire de la série, voilà qui sent l'hommage aux sources.

L'intrigue générale est bien menée, avec de l'humour (Strax fonctionne très bien à ce niveau), et Richard E. Grant (qui a déjà joué le Docteur pour Moffat) fait un bon méchant. Bien sûr, la grosse attente vient de la nouvelle compagne, dont on avait eu un aperçu mais qui nous revient ici à une époque différent. Autant en saison 5, on sentait qu'il y avait un mystère autours d'Amy, autant là c'est le personnage lui-même qui est mystérieux, pour ne pas dire impossible, et si on pensait en apprendre plus sur son compte que dans Asylum of the Daleks, on devra faire encore montre d'un peu de patience.

Ajoutons à cela un côté féérique très joli (l'escalier pour se rendre au TARDIS), des allusions amusantes ("Winter is coming", Matt Smith débarquant déguisé en Sherlock Holmes sur une musique qui n'est pas sans rappeler celle de la série, et on nous fait presque le coup d'un envol à la Mary Poppins) et The Snowmen se pose comme une façon de redonner à la série un nouveau départ et de prendre un peu de souffle après s'être un peu trop attardée sur les Ponds.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 26 Décembre 2012, 10:43bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
26-12-12
à 12:38

Un second visionnage avec plus de français ne sera pas du luxe évidemment.

Alors, premièrement : le nouveau générique. Eh ben, ça claque. Même si je me suis un moment demandé si ce n’était pas un unique pour spécial de Noël parce que ça avait l’air tellement…festif. En tous cas, ceux de la première partie de la saison 7 me paraissent incroyablement fades en comparaison. Le fait qu’on voit (même à la va-vite) le visage de Smithounet dans le style de la série classique, c’était plutôt sympa.

Et l’épisode : très bien à cette première vision. Les spéciaux de Noël de Moffat ont décidément un côté « conte de fée » que je trouve absent de ceux de Davies. Même si la fête de Noël est bien moins exploitée que dans les deux derniers. Après, je sais que depuis la saison 5, il y a presque sans arrêt un filtre bleu pour donner des ambiances froides, mais je l’ai particulièrement remarqué ici, sans savoir pourquoi. Et les escaliers dans les nuages, c’était classe !

J’ai trouvé que cet épisode ressemblait un peu à un mélange d’Alice au pays des merveilles (le look du Doc rappelle le Chapelier Toqué, le sourire des Snowmen celui du Chat du Cheshire, et la manière dont Clara suit le Doc pour le débusquer jusque dans sa « tanière », mue par la curiosité, ça me faisait penser à Alice qui poursuit le lapin blanc, d’ailleurs, elle a même droit à une chute vertigineuse plus tard) et de Mary Poppins (la gouvernante british excentrique et son parapluie).

Le scénario n’est sans doute pas le meilleur, et j’ai trouvé le personnage du méchant assez en retrait malgré son potentiel (mais l’acteur s’impose très bien, il est classe). Sinon, c’est du Moffat tout craché : on nous balance des scènes qui semblent détachées les unes des autres, comme des pièces de puzzle séparées, on ne comprend rien, et puis, au bout d’un moment, on retrouve ses jeunes. Et il y a des mioches, ça aussi, c’est du pur Moff ! Les quelques brins d'humour de ci de là étaient aussi très appréciables.

Retrouver Strax, Vastra et Jenny était également très cool, le tout étant situé avant A Good Man Goes to War (de leur point de vue), si je ne me trompe?

J’ai également apprécié le rôle du mot « Pond », mais surtout le fait qu’on ne l’ait pas surutilisé pour encore revenir sur Amy et Rory et s’attarder sur le fait qu’ils manquent au Docteur, c’était plus un clin d’œil sympa. Ça passe donc très bien.

Évidemment, l’élément important de l’épisode, c’est Clara. Les personnages féminins de Moffat ont un fort caractère et une biographie généralement capillotractée. Après La Rousse Qui A Attendu et La Blonde Qui A Marié/Tué Le Docteur, je me demande bien ce que cette petite brunette nous réserve. Mais ça a l’air encore bien compliqué. Je ne pense pas avoir tout compris : il y aurait plusieurs Clara : celle de 1892, celle qui est un Dalek, et une autre située dans notre époque (et peut-être d’autres encore) ? Le personnage continue de me séduire, même si elle est un poil trop intrépide, un peu trop…je ne sais pas, elle n’a pas peur de grand-chose, n’est pas étonnée par grand-chose. Mais mention spéciale pour le fait qu’elle ait dit : « Smaller on the outside » plutôt que la formule habituelle.



  Zakath-Nath
Zakath-Nath
26-12-12
à 13:12

Re:

Oui, pour Clara je n'ai pas tout compris, mais d'un autre côté, je crois qu'on ai pas sensé comprendre. Est-ce que c'est toujours la même personne mais immortelle? Une histoire de réincarnation? de clonage (ça manquerait de fantaisie)? c'est vrai qu'elle a un côté "trop" encore que ça m'a moins marqué que dans Asylum où elle était vraiment le super génie.

Pour le trio Strax/Vastra/Jenny, je ne suis pas certaine de la chronologie: ils se connaissaient déjà dans A good man goes to war?

En tout cas, ça promet pour la suite (les teasers sont toujours prometteurs).



(Liam Cunningham est décidément partout).

  Campanita
Campanita
26-12-12
à 22:22

Re:

Tiens, j'ai un seul regret par rapport à Clara: c'est que j'aurais préféré que la version de 1892 soit celle qui accompagne le Docteur, et non celle du présent. Parce que ça m'aurait plus d'avoir pour une fois un compagnon issu du passé ou du futur, plutôt qu'un contemporain à la diffusion de la série. Enfin bon...

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
26-12-12
à 23:51

Re:

Oui, pareil. je veux bien que la compagne soit le moyen d'identification du spectateur et que c'est plus facile avec des humains contemporains, mais les compagnons du passé, je trouve que ça changerait un peu (après tout, quand on voit la Pompadour ou Jackson Lake, rien qu'en prenant la série depuis le relaunch, ça avait du potentiel) et puis c'est amusant de voir des personnages avec des valeurs rétro confrontés à des concepts futuristes.

  leodagane
leodagane
05-06-13
à 22:46

Un excellent épisode qui me réconcilie avec Matt Smith dont je n'étais pas fan jusqu'à maintenant... Quoique depuis le début de cette saison je sois un peu moins fâchée avec lui quand même. Je suis assez d'accord avec le fait qu'on a plein de questions sur Clara Oswin mais je pense qu'on aura nos réponses en temps voulu : patience ! Du coup une énorme envie de voir la suite !! Beaucoup d'humour dans cet épisode mais aussi beaucoup d'émotions, une distribution riche, des clins d'oeil, bref, un épisode au top !!