Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Daria
Daria Morgendorffer, lycéenne cynique et asociale, s'installe avec ses parents et sa sœur Quinn à Lawndale. Tandis que Quinn, une adolescente superficielle, ne tarde pas à devenir populaire, vice-présidente du club de mode et à avoir une flopée de garçons à ses pieds, Daria se prépare à mener la vie de marginale qu'elle a toujours vécu. Contre toute attente elle se fait néanmoins une amie, Jane, une artiste.

Daria est une série composée de 65 épisodes et deux téléfilms, diffusée à l'origine sur MTV entre 1997 et 2002. Dérivée de Beavis and Butthead, elle est cependant beaucoup plus connue en France que la série-mère. Je n'avais pu que grappiller quelques épisodes en zappant il y a des années et il était largement temps que je me fasse l'intégrale de ce petit bijou. Si l'animation peut paraître simple, les cinq saisons s'enfilent sans problème, je ne pourrai pas citer un épisode qui m'ait déplu. Si on s'amuse au départ des remarques cyniques de Daria et Jane confrontées à la bêtise et à l'hypocrisie d'une bonne partie de leur entourage, la série est plus profonde qu'un simple démontage en règle de la société américaine, ou plus largement occidentale, de la fin du XXe siècle. Daria peut se montrer trop intransigeante dans ses prises de position, se montrer jalouse (par exemple lorsque Jane, par ses prouesses en course à pied, devient plus populaire), perdre de vue que son attitude asociale peut inquiéter son entourage, etc. De la même manière, elle n'est pas complètement entourée d'idiots, Jodie étant une camarade de classe avec qui elle peut avoir des discussions sans qu'elles cherchent pour autant la compagnie l'une de l'autre.

De plus, si chaque épisode est indépendant, il existe une continuité, on fait référence à des événements montrés dans des saisons précédentes, et les personnages sont capables d'évoluer, comme Quinn qui à l'occasion peut montrer qu'elle est moins stupide qu'elle en a l'air et qu'elle peut même penser à autre chose qu'à son nombril. Le tout forme donc un ensemble cohérent et illustre plutôt bien les années lycées, tout en offrant une galerie de personnages haut-en-couleur bien que parfois assez stéréotypés (la pompom-girl et le quaterback écervelés, le laideron dragueur...) mais qui offrent une bonne occasion de rire (toute l'équipe enseignante de Lawndale me fait délirer, tout comme Tren, le frère de Jane).

On peut également ajouter l'apport d'une bande-son bien rock pour encore plus de plaisir. Je crois cependant qu'au-delà des gags et des répliques sardoniques, ce qui m'aura le plus marqué c'est l'amitié entre Daria et Jane, on ne fait pas l'impasse sur leurs différents occasionnels, elles ne se privent pas de se faire des remarques sarcastiques, mais elles sont également capables de reconnaître leurs torts sans tomber dans le pathos.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 20 Décembre 2013, 22:17bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
13-01-14
à 13:12

Oh, j'adorais cette série! Et c'est toujours le cas d'ailleurs. Surtout le générique de fin avec les personnages déguisés en n'importe quoi. Et le prof d'histoire avec son "œil sauteur"!

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
13-01-14
à 14:53

Re:

Ah là là, Di Martino, tout un poème (quoique O'Neill complètement niais c'est pas mal non plus).