Quand Fred Astaire demande l'aide de Toby pour éloigner la maitresse d'un gangster qui prétexte des leçons de danse pour se montrer un peu trop entreprenante, on se retrouve vite sans surprise avec un cadavre sur les bras. Et le détective et l'acteur-danseur ont intérêt à vite démasquer le coupable où il y aura des doigts coupés et des jambes cassées...

Au bout de 19 tomes, il est un peu difficile d'écrire un avis qui ne répète pas peu ou prou ce qui a pu être dit dans les précédents car Kaminsky applique une formule bien rodée, avec quelques variations occasionnelles (pas ici) mais sans prises de risques. On sait donc en gros ce que l'on va trouver dans cette histoire impliquant Fred Astaire. Un Fred Astaire qui s'investit dans l'enquête, une des célébrités qui participent le plus, je dois dire, mais pas celle sur qui le roman casera le plus d'anecdotes. On n'apprendra pas grand chose sur lui, à dire vrai, à part que comme d'autres de ses collègues il était plus dégarni que ce qu'il paraissait à l'écran. Ah, la magie d'Hollywood et des postiches, c'est fascinant.

L'affaire elle-même est bien menée, côté vie privée du privé, il renoue avec une ancienne connaissance (avec son ex sur le point de se remarier avec un acteur beau gosse, ça laisse supposer qu'on va doucement développer ça dans les cinq tomes restant) et on poursuit l'histoire de famille délirante de Mrs Plaut. Pas de Günther, peu de Shelly, mais les connaissances de Jeremy en matière de catch et de poésie s'avèrent une nouvelle fois bien utile.

La série suit donc gentiment son cours vers sa conclusion, on se doute qu'il n'y aura probablement pas de grand chambardement d'ici-là mais c'est toujours un plaisir de retrouver ces personnages.