Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Da Vinci's Demons saison 2
La conjuration des Pazzi semble avoir porté ses fruits, mais Leonardo est parvenu à s'enfuir avec Laurent de Medicis, et compte bien le remettre à la tête de Florence avant de reprendre la quête du Livres des Feuilles.

(un an après, le grand mystère de la série n'est toujours pas révélé: qui est l'opticien de Riario, je veux les mêmes binocles!)

La première saison de Da Vinci's Demons malgré une légère amélioration dans les derniers épisodes, était une catastrophe, et je pensais ne pas aller plus loin. Néanmoins, le trailer de la saison 2 avait titillé mon esprit déviant: on y voyait notre héros et sa Némésis en Amérique, visiblement aux mains d'un espèce de mélange d'Incas et d'Aztèques. Donc, même si Leo avait raté son navire en fin de saison 1, on allait vraiment lui faire traverser l'Atlantique. Je devais au moins voir ça. Et là, surprise, le début de saison est de bonne facture: on règle rapidement le problème des Pazzi, les robes de Lara Pulver sont soudain de bon goût, c'est rythmé et même le personnage principal est moins pénible (il le sera encore moins après avoir abandonné le gel et s'être fait pousser les cheveux). Niveau sexe, c'est nettement moins racoleur que la saison précédente et les alliances qui se forment amènent des rebondissements intéressants, tout comme certaines révélations. Car il faut bien avouer que les scénaristes ne reculent devant aucune vieille ficelle de roman-feuilleton, ce qui est divertissant par moment mais se retourne parfois contre eux.

Si le passage en Amérique est dépaysant, l'espèce de bouillon de culture et le fait que les "Incaztèques" semblent incapables de passer un épisode sans se livrer à un sacrifice sanglant devient vite ridicule, d'autant que finalement, ce long voyage n'apporte pas tant que ça en terme d'avancée de l'intrigue. Quelques pistes étaient prometteuses comme le rapprochement avec Riario, mais tous les prétextes sont bons pour rendre ce dernier de plus en plus torturé au point que là encore, on sombre à l'occasion dans le ridicule. Il est rigolo de voir comment la gestion du temps et des distances est mal gérées, une difficulté fréquente dans les séries ou films où l'on voyage beaucoup à pied, à cheval ou en bateau mais qui atteint là le summum, Leonardo ayant le temps de traverser l'Atlantique que Laurent n'a pas le temps d'achever une discussion avec le Pape (même en partant du principe que ce sont des négociations étalées sur plusieurs jours).

Je sais pas si ce repas dure depuis des semaines ou si c'est ta conversation assommante qui me fait cet effet

Puisqu'on parle de Laurent de Medicis, j'ai eu bien du mal à suivre ses mésaventures cette saison, et Elliott Cowan et son regard bovin n'ont pas aidé (pourtant je ne le trouvais pas si mal en Darcy dans Lost in Austen). Les compagnons de Leonardo, de leur côté, arrivent à tirer un peu plus leur épingle du jeu, et la saison s'achève sur un cliffhanger alléchant et qui justifie la sous-intrigue avec Bajazet, jusqu'alors assez maladroite.

La série continue donc d'être plombée par des défauts difficiles à ignorer mais a su trouver son rythme et son ton et malgré le côté grotesque de certaines idées, parvient enfin à se révéler assez fun.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 2 Juin 2014, 12:00bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".