Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Crépuscule sanglant
John et Edward Little fuient la ferme familiale avec pour ambition de gagner le Texas. Un voyage long et sanglant qui va les séparer avant de les réunir dans un feu d'artifice de violence.

Arriver au bout de ce roman a été une lutte. Pas parce qu'il est mal écrit, au contraire, James Carlos Blake a une jolie plume (même si ses personnages ont un peu trop tendance à "sombrer dans les ténèbres" et autres variations de ce style en fin de chapitre), mais parce que cette histoire ferait passer La Horde Sauvage pour un épisode des Bisounours. Non, aucune exagération de ma part. J'en étais à peine au quart que je ne comptais plus les viols, les tueries avec mutilations croquignolesques, les pensées incestueuses, et même un inceste consommé, un lynchage peint avec luxe de détails, les passes avec des prostituées de treize ans... Au point, ce qui est rare chez moi, d'envisager d'abandonner carrément la lecture, mais je voulais savoir si l'auteur allait un peu appuyer sur la pédale de frein (le livre fait plus de 500 pages tout de même!) ou si j'allais craquer avant lui. Une lutte donc.

En un sens, la violence dans le Sud des États-Unis, alors en conflit avec le Mexique, devait effectivement atteindre un niveau épouvantable, mais en suivant les deux frères Little, on a droit à une véritable compilation puisqu'ils sont confrontés, et souvent participent à des exactions en tout genre: du fanatisme religieux, une bande de chasseurs de scalps, des crimes de guerre, et nos deux bouseux, d'autant plus flippants qu'ils sont montrés comme tout à fait ordinaires, ne sont pas en reste tout en ayant par moment des espoirs de vie paisible, alors qu'ils ne peuvent même pas entrer dans un saloon sans provoquer une bagarre pour le moindre prétexte (d'accord, des fois c'est de la légitime défense).

Bref, l'auteur ne laisse absolument aucun répit à ses personnages comme au lecteur, et il faut donc avoir l'estomac solide pour se lancer à l'assaut de ce roman.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 28 Janvier 2020, 12:07bouillonnant dans le chaudron "Littérature".