Maria Boyd, ancienne actrice et espionne confédérée, est engagée par l'Agence Pinkerton afin de veiller à ce que le dirigeable Clementine atteigne sa destination. Ce dernier est poursuivi par le capitaine Croggon Hainey, ancien esclave devenu pirate qui aimerait bien remettre la main sur le dirigeable dont il s'était emparé un temps.

Ce deuxième tome du Siècle Mécanique ne voit pas revenir Zeke et Briar, mais on retrouve avec plaisir quelques seconds rôles, membres de l'équipage de Croggon Hainey que l'on avait laissé désireux de récupérer La Corneille Libre aka la Clementine du titre.

Le roman est étonnement court comparé à ceux qui l'encadrent et on ne perd pas de temps, poursuite, alliance malgré des intérêts à première vue opposés. Les deux personnages principaux ne manquent pas de charisme mais tout va un peu vite et se retrouve expédié, en particulier les enjeux, et l'on n'atteint pas la réussite du premier tome, les états d'âme des personnages n'étant pas développé.

On se retrouve donc devant ce qui parait être une petite histoire de transition, qui ne manque pas de rythme mais dont l'intérêt n'est pas perceptible avant d'entamer le troisième volume.