Starbuck a trouvé la Flèche d'Apollon sensée indiquer le chemin de la Terre, mais est coincée sur Caprica. Pendant ce temps, à bord du Galactica, le commandant Adama est entre la vie et la mort et Laura Roslyn aux arrêts.

Avec cette deuxième saison, on passe à une salve de vingt épisodes. Si, en dehors des sitcoms, j'ai du mal avec les séries qui comptent autant d'épisodes par saison, ici, cela passe sans problème. La saison 1 s'était achevée sur un cliffhanger assez énorme, on se retrouve ici avec les conséquences, avec une situation assez intéressante où le colonel Tigh doit prendre le commandement de la flotte, ce pour quoi il n'est pas taillé. La saison offre pas mal de nouveautés, notamment en réussissant à introduire de nouveaux personnages dans ce qui semblaient un huis-clos aux possibilités réduites: nouveaux modèles Cylons, résistants sur Caprica, nouveau navire de la flotte.

Ce dernier élément, le Pegasus offre à la série certains de ses meilleurs épisodes (ah, la fin de l'épisode 10, quand Adama décide de récupérer ses hommes de griffes de l'amiral Cain sur fond de Prelude to War par Bear McCreary) dans une saison qui n'offre quasiment aucun temps mort ou remplissage inutile. On continue de soulever des questions douloureuses (loi martiale, avortement, torture) et les personnages ont presque tous l'occasion d'être mis en avant, avec une Numéro 6 qui a par exemple l'opportunité de varier les registres.

Si les plans des Cylons ne semblent pas (encore?) très cohérents (attendre le bébé de Sharon comme le Messie un coup pour risquer de le faire exploser avec le reste de la flotte un autre coup), ils sont approfondis, notamment à travers l'épisode 18. Si le thème des créations humaines devenant de moins en moins mécaniques et aussi humaine (sinon plus) que leurs créateurs n'est pas neuf, il est pour l'instant particulièrement bien mené. On est une nouvelle fois laissé en plan à l'issu du dernier épisode. Pourvu que la saison 3 soit d'un niveau équivalent!