Alex Drake est toujours coincée dans les années 80, mais à notre époque, les choses avancent: on a retrouvé son corps et on s'apprête à retirer la balle qu'elle a reçue dans le crâne.

La corruption dans la police avait déjà été évoquée dans Life on Mars, mais ici c'est le thème principal de la saison, posé dès le premier épisode par un nouveau personnage, le superintendant MacIntosh (Supermac, pour les intimes), qui entend bien y mettre fin. C'est tout au moins ce qu'il prétend, car il s'avère assez vite plus que louche.

Ce n'est cependant qu'un pion dans un plan bien plus vaste, et on découvre petit à petit qu'Alex Drake n'est pas la seule comateuse à se retrouver en 1982, ce qui amène un peu de nouveauté à une saison qui, sinon, suit gentiment son train-train: enquêtes policières sympathiques mais pas forcément exceptionnelles, visions d'Alex qui la poussent à vouloir revenir au présent, alors qu'elle oublie peu à peu ce qui l'y rattache...

Une saison appréciable notamment parce que le personnage de Drake est moins hystérique et perd de son côté horripilant, et grâce à quelques surprises réservées, avec un cliffhanger intéressant: Alex est-elle de retour à son époque (je n'ose plus dire "réalité") ou y a-t-il un coma dans le coma, comme pour les poupées russes? Réponse dans la saison prochaine qui aura la tâche immense et éminemment casse-gueule d'apporter des réponses définitives au monde de Gene Hunt.