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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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W1A
Après avoir brillamment organisé les JO de Londres, Ian Fletcher est engagé par la BBC comme "Chef des Valeurs". Chargé avec sa fine équipe d'empêcher les scandales et d'éteindre les polémiques, Ian aura fort à faire et pour l'aider, la direction a l'idée de faire appel à Siobhan Sharpe, dont les talents en relations publiques avaient déjà fait des merveilles en 2012.

En prévision des Jeux Olympiques de 2012, la BBC, entre autres manifestations, avait lancé Twenty Twelve, sitcom sous forme de faux documentaire narrant les efforts d'une équipe chargée d'organiser les festivités. Ian Fletcher, incarné par Hugh Bonneville, raisonnable et raisonnablement compétent, était régulièrement dépassé par des acolytes aux rares idées qui tenaient encore plus rarement la route et par les exigences des différents comités. C'était pince-sans-rire, amusant et très bien joué. Il n'est donc pas surprenant que la chaîne et le créateur de la série, John Morton, aient voulu poursuivre même après la fin de l'événement sportif.

On change donc de contexte et seuls Hugh Bonneville et Jessica Hynes rempilent (on a aussi une apparition éclair d'Olivia Colman), cette fois-ci, la nouvelle série de la BBC se moquera... de la BBC. Assistant incompétent, désignation de postes floue (un personnage postule pour s'occuper du service "Better", sans qu'elle-même ni personne ne sache de quoi il s'agit, ni avant ni après sa nomination), services redondants (la cheffe de la diversité et celle de l'inclusivité se marchent régulièrement sur les pieds), gaffes ou malentendus provoquant des tempêtes sur les réseaux sociaux... Ian a une nouvelle fois fort à faire et ne peut pas compter sur beaucoup de membres de son équipe, seule Lucy ayant l'air sérieuse et compétente ou peu s'en faut. Le budget est riquiqui mais le sujet permet à la BBC d'économiser sur les décors, les caméos de célébrités se sont fait en fonction de qui passait dans les locaux au moment du tournage et les saisons sont courtes (trois pour quatorze épisodes en tout). On reste dans la lignée de la précédente série avec toujours un aspect documentaire dont la narration est assurée par David Tennant mais la sauce ne prend pas immédiatement.

Il y a en effet beaucoup de personnages et peu de temps, donc ils sont souvent caractérisés par une phrase-type, un gimmick, Lucy émergeant du lot en étant plus qu'une caricature.Le moins bien loti est Hugh Skinner en idiot de service pas fichu de mettre des invitations dans des enveloppes correspondantes et dont le vocabulaire se limite le plus souvent à Okay, cool. Néanmoins, petit à petit, on s'y laisse prendre grâce à des situations tout de même cocasses, un casting excellent (et franchement pas misérable avec entre autres Jason Watkins, Sarah Parish, Monica Dolan ou encore Rufus Jones) qui arrive peu à peu à s'imposer dans des registres pourtant limités. On n'a pas de mal à croire à ces réunions sans fin dont n'émerge pas toujours grand chose, ce blabla corporate et ce flou artistique quand il faut organiser une remise à neuf sans savoir exactement en quoi elle consiste. Cela reste évidemment gentillet, l'auto-critique de la BBC ne tombera jamais dans le glauque, on ne risque pas d'évoquer d'affaires du type Jimmy Savile.

Longue à l'échauffement mais finalement attachante sans s'éterniser, W1A est une suite à la hauteur de Twenty Twelve, qui sans faire rire aux éclats donne régulièrement le sourire, grâce à une galerie de comédiens arrivant à rendre naturels des personnages pourtant souvent caricaturaux.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 25 Juin 2022, 12:18bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".