Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Lightning
Dès sa naissance, l'existence de Laura a été marquée par la tragédie et pourtant, un mystérieux protecteur apparait régulièrement pour lui éviter un sort encore plus funeste. Parvenue à l'âge adulte, la jeune femme s'interroge sur l'identité de son ange gardien quand de nouveaux bouleversements lui permettront enfin de savoir qui il est et pourquoi il s'intéresse tant à elle.

Dean Koontz est un auteur prolifique de best-sellers mais bien moins révéré qu'un Stephen King. Le seul roman que je connaissais de lui était Spectres que j'avais lu il y a trois ans, des années après que quelqu'un m'ait raconté l'histoire et ses moments les plus spectaculaires. J'avais aimé mais j'étais restée un peu sur ma faim et pas particulièrement curieuse jusqu'ici de faire plus ample connaissance avec cet auteur. Comme j'avais un creux dans ma PAL, qu'en matière d'épouvante j'hésite à me lancer totalement dans l'inconnu et que les derniers Bentley Little auxquels je m'étais attaquée ne m'avaient pas convaincue, c'était l'occasion d'y revenir, en commençant par ce Lightning qui revenait dans les listes des œuvres les plus recommandables du bonhomme.

On ne pourra en tout cas pas accuser Koontz d'utiliser une structure trop classique: la première moitié du roman s'étale sur plusieurs années pour dépeindre la vie fort mouvementée et tragique de Laura qui vit bien des épreuves atroces tandis qu'un jeune homme se matérialise parfois pour lui sauver les miches tandis qu'un individu sinistre l'observe et se demande s'il doit aussi intervenir, puis l'action s'emballe et se déroule sur un laps de temps très court, ne laissant à personne le temps de souffler tandis qu'on nous balance toutes les réponses d'un coup. La nature exacte de Stefan est très vite discernable mais l'auteur parvient à dissimuler sa provenance et ses motivations. On ne s'ennuie pas mais le livre est loin d'être une réussite.

Tout d'abord, les personnages ne sont pas très intéressants, voire insupportable dans le cas notamment de Chris, qui ne ressemble jamais à un gamin de huit ans. Écrire des personnages d'enfants crédibles est difficile et même un petit garçon dégourdi ne ferait pas bonne figure plongé dans une situation comme la sienne, du coup pour qu'il ne soit pas trop boulet Dean Koontz opte pour l'option inverse et le rend bien trop mature et détendu. Ensuite, il insiste sur le fait que tragédie et humour ne s'excluent pas forcément mutuellement et que les protagonistes trouvent moyen de rire dans des situations désespérées n'est pas absurde mais c'est par moment trop surligné, comme pour le justifier aux yeux des lecteurs. Parfois les touches d'humour fonctionnent comme la rencontre entre les tueurs et les bigotes mais cela parait souvent forcé. Les dernières pages m'ont également fait rouler des yeux, sans entrer dans les détails, c'est très naïf et très... américain, disons-le comme ça.

Il y a un certain plaisir à lire un récit par moment un peu "pulp" avec des méchants vraiment très méchants (et pour cause) et des scènes d'action qui s'enchainent sans discontinuer dans les dernières pages. Cependant il y avait moyen de faire bien mieux à partir de l'idée de base (rien que les motivations de Stefan c'est tout ce que Koontz a trouvé?) et tout cela ne vole pas bien haut.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 4 Mars 2022, 17:07bouillonnant dans le chaudron "Littérature".