Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Dimanche 11/02 16:30 - Zakath-Nath
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Vendredi 21/10 11:26 - ariannememphis

Potion précédente-Potion suivante
Inside n°9, saison 5
Évitez de vous rendre au n°9: que ce soit un vestiaire, un appartement, une voiture de police, ou même la fenêtre d'un calendrier de l'avent, ce chiffre n'apporte que des ennuis, comme les six nouveaux épisodes de l'anthologie signée Steve Pemberton et Reece Shearsmith vont encore une fois le démontrer.

Après deux ans d'attente et un épisode diffusé en direct à l'occasion d’Halloween, c'est toujours un plaisir de retrouver le duo à l'écriture et devant la caméra, accompagnés le plus souvent d'interprètes triés sur le volet. Si cette saison manque peut-être d'un épisode au-dessus des autres et véritablement tétanisant et brillant, Pemberton et Shearmith n'ont rien perdu de leur capacité à tricoter des petits récits malins et dans des genres très différents.

The Referee is a W***er ouvre le bal: quatre arbitres, un match qui signifie en cas de victoire pour une équipe qu'elle échappe à la relégation, pour l'autre qu'elle accédera à la division supérieure. Pour ne rien arranger à la tension dans le stade, les arbitres, pour diverses raisons, vont avoir du mal à être objectifs. L'épisode se déroule intégralement dans un vestiaire, avant le match, à la mi-temps et après le coup de sifflet final. Les répliques fusent tandis que les enjeux pour les différents personnages s'établissent et ce n'est qu'à la toute fin que l'on comprend quelle partie s'est réellement jouée. Avec David Morrissey et Ralf Little notamment pour épauler les acteurs/scénaristes.

Dans Death be not Proud un couple (Jenna Coleman et Kadiff Kirwan) emménage dans un appartement qu'il retape. La jeune femme commence à être témoin de manifestations inexplicables jusqu'à ce qu'elle reçoive la visite d'un ancien occupant des lieux. L'épisode commence comme une histoire de fantômes classique mais il serait étonnant de la part de Pemberton et Shearsmith de se contenter de quelque chose de convenu, même efficace. L'arrivée du précédent locataire va faire basculer l'histoire dans tout à fait autre chose (et aura fait bondir sur son siège une partie du public, dont ma pomme) et l'on peut se réjouir que l'équipe ait pu garder le secret jusqu'à la diffusion. Il s'agit d'un des épisodes les plus mémorables de la série, mais il est probablement nécessaire pour l'apprécier à sa juste valeur de connaître un peu le travail des bonshommes avant celle-ci. Et en voyant David Bamber, difficile de ne pas avoir le sentiment que les acteurs seraient prêts à accepter de faire n'importe quoi pour apparaître dans Inside n°9.

Changement radical de registre avec Love's Great Adventure: une famille modeste se prépare à fêter Noël malgré les soucis d'argent. Chaque jour qui passe est marqué par l'ouverture d'une fenêtre du calendrier de l'avent, mais il faudra attendre avant de savoir ce qui s'est réellement passé le 9 décembre. En dehors d'une narration pas totalement linéaire, l'épisode ne joue pas vraiment sur les effets de style et est avant tout un drame social bien joué. Il lui manque peut-être du coup, une véritable "chute" et il n'est pas aussi réussi que d'autres épisodes axés sur l'émotion, mais son sujet le rend néanmoins atypique dans le cadre de la série et digne d'intérêt.

Retour à un terrain plus familier pour les deux auteurs dans Misdirection où un magicien vole le tour d'un collègue et fait fortune avec, jusqu'au jour où il devient la cible d'une vengeance élaborée. On retrouve pas mal d'humour noir dans la scène du meurtre hilarant à force d'être laborieux, et on a beau, vu le thème de la prestidigitation, savoir qu'on ne doit pas se fier aux apparences et qu'il y a un plan qui se déroule sous la surface, on se laisse quand même bien mener en bateau. Avec Fionn Whitehead, le troufion de Dunkerque

Thinking Out Loud conte l'histoire de sept personnes d'horizons divers qui se confient face-caméra: une influenceuse, un prisonnier... Et pourtant ils sont tous liés, comme on le découvrira. L'épisode lui-même est bon, mais l'explication finale rappelle un film relativement récent même si la manière dont le sujet est représenté est différente. Néanmoins, cela tempère l'efficacité du twist final.

Dans The Stakeout, deux flics, un vétéran et un petit nouveau, passent chaque nuit en planque dans une voiture. On sait d'entrée de jeu que quelque chose ne va pas tourner rond mais l'intrigue réserve des surprises et des frissons. Une conclusion réussie à la série qui mise sur un genre avec lequel les deux scénaristes sont familiers. Ils s'amusent et cela se sent.

À part peut-être Death Be Not Proud et pour des raisons pas totalement liées à l'épisode seul, il manque un épisode qui a l'étoffe de devenir culte cette saison, qui reste tout de même de très haute tenue. Et Pemberton et Shearsmith ne sont pas à bout de leur inspiration si l'on en croit le renouvellement de la série pour non pas une, mais deux, nouvelles saisons.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 10 Mars 2020, 15:50bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".