Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Monsieur Malaussène
Benjamin Malaussène et Julie Corrençon attendent un enfant, Jeremy entreprend de monter une pièce de théâtre narrant les aventures de son frère aîné, et tout irait pour le mieux sans la capacité de la petite famille à attirer les pires catastrophes, cette fois-ci tournant autour d'un film unique dont Julie se retrouve héritière, et d'une histoire d'assassinats de prostituées. Comme d'habitude, rien à voir entre les différentes affaires si ce n'est le bouc émissaire de service qui se retrouve cette fois rien de moins qu'accusé d'une vingtaine de meurtres.

Bien que Monsieur Malaussène ne soit pas le dernier roman consacré à Benjamin et sa smala, on a la sensation que Daniel Pennac avait pu, à l'époque, penser en rester là tant ce tome fait office de somme: bien plus épais que les précédents, il convoque des personnages que l'on n'avait pour certains pas revus depuis Au Bonheur des Ogres, met Coudrier à la retraite (il en sortira heureusement pour voler une nouvelle fois au secours du héros) et surtout porte un regard méta sur les précédents tomes.

Il ne s'agit pas que de se retourner vers le passé pour fermer définitivement certaines portes, puisqu'on a droit à une intrigue très cinématographique: d'abord au travers de la famille Bernardin, de son film unique, de son rapport particulier à l'image, ensuite avec une sombre histoire de snuff-movie. Pennac a toujours réussi à mêler fantaisie et sujets glauques mais là, par moment, c'est tout de même raide.

C'est d'ailleurs le défaut du roman: on y retrouve tout ce qu'on aimait dans les précédents tomes, l'intrigue est habilement ficelée, mais il y a par moment une sensation de trop, même pour une saga qui n'a jamais eu peur du trop: trop de formules écrites pour être mémorables mais qui ne sont pas si malignes que ça, trop de personnages au passé ahurissant et à la personnalité tout autant hors-du-commun, trop de liens entre eux, du "trop", aussi, dans le caractère du grand méchant, qui n'avait certes jusque-là rien de sympathique mais dans un genre tout à fait ordinaire.

On frôle par moment l'indigestion sans en souffrir carrément toutefois et c'est donc toujours avec plaisir que l'on suit les protagonistes, avec cependant le sentiment qu'un retour à plus de sobriété ne ferait pas de mal.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 9 Février 2020, 16:44bouillonnant dans le chaudron "Littérature".