Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Doctor Who, saison 12 épisode 6: Praxeus
Le Docteur et ses Compagnons recherchent la cause d'un inquiétant phénomène touchant oiseaux et humains et qui se manifeste sur trois continents différents... pour l'instant. En effet, ce qui ressemble fort à un virus se répand et menace la Terre.

On ne peut pas demander chaque semaine un épisode qui tourneboule, met tout ce que l'on prenait pour acquis sens dessus dessous avec des questions qui donnent envie d'en voir plus, et vite. Néanmoins, on peut aussi, sans être trop exigeant, souhaiter que les épisodes, bien plus nombreux, qui ne bouleversent pas l'univers et ne font pas spécialement évoluer les protagonistes soient distrayants et de bonne facture. Car ils forment la majorité des épisodes de la série et celle-ci ne serait pas aussi séduisante si les simples aventures n'étaient pas le plus souvent tout à fait prenantes. Hélas, Praxeus coécrit par Pete McTighe, responsable en saison 11 de Kerblam!, épisode très rythmé et plaisant mais qui loupait sa cible dans les dernières minutes en privilégiant le twist à tout prix, évoque Orphan 55 encore récent dans les mémoires. Et davantage pour ses défauts que pour son message écologique, la cause du problème aurait pu être maligne si l'on n'avait pas abordé le sujet il y a à peine trois semaines, ce qui donne juste envie de dire, quand il est révélé: "encore!", alors qu'en fait, pourquoi pas? Le danger émergeant de quelque chose de familier et qui mériterait plus d'attention, c'est souvent la base de très bonnes histoires.

Parmi les bonnes choses, citons tout de même l'aspect horrifique, sans être gore, de la manifestation du virus. Le fait de séparer les compagnons leur est généralement bénéfique car ils font du coup moins tapisserie, on tourne décidément dans de jolis endroits et... c'est à peu près tout.

Comme dans Orphan 55, les personnages secondaires ne sont pas bien consistants et ont souvent des réactions absurdes ou un manque de réaction déconcertant face aux événements. L'une va quitter les héros le rire aux lèvres comme si elle avait passé une chouette journée en leur compagnie alors qu'elle a perdu en début d'épisode sa meilleure amie, on a la scientifique la moins professionnelle du monde, et même Thirteen a l'air par moment plus lassée qu'horrifiée par certains tournants tragiques, sans que l'on ait l'impression qu'il s'agit d'un contrecoup des grosses révélations qu'elle s'est prise dans la figure dans Fugitive of the Judoon. Bref, ils n'ont pas trop l'air de savoir ce qu'ils sont censés jouer, et le début, malgré un point de départ intriguant, est mis si mollement en image qu'on a peine à croire que Doctor Who est tout d'abord une série d'aventures pour un jeune public.

Seul le couple formé par le flic et l'astronaute tient à peu près la route sans qu'il y ait de quoi se relever la nuit et si Warren Brown a quelque chose à faire, le pauvre Matthew McNulty se joint à la liste de plus en plus longue des guests honteusement sous-exploités (liste débutée avant que Chris Chibnall ne prenne les commandes de la série, précisons-le, mais ça devient de plus en plus fréquent).

Encore un épisode très oubliable, ce qui tombe bien car il est de ceux que l'on a envie d'oublier. Cette saison est décidément bien inégale.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 2 Février 2020, 23:19bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
05-02-20
à 10:25

Il faut bien des épisodes moins palpitants dans une saison...c'est à peu près tout ce que celui-ci m'inspire...au moins le message écolo est amené de manière moins brute de décoffrage que dans Orphan 55... ce qui rend Orphan 55 encore moins réussi rétrospectivement. Un peu étonnée aussi qu'il n'y ait pas eu la moindre mention aux bombes lâchées dans Fugitive of the Judoon. Pas que j'm'attendais à de la grosse référence, mais là ça pourrait se passer en saison 11 qu'on n'aurait pas vu de différence.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
05-02-20
à 10:51

Re:

Oui, dans les autres épisodes au moins, les Compagnons notaient qu'elle était d'humeur maussade, là rien. J'avoue avoir été un peu agacée aussi de voir Ryan confesser qu'il ne comprenait pas comment le TARDIS pouvait être plus grand à l'intérieur, au bout d'une saison et demi à voyager avec Thirteen je les trouve assez peu curieux, par exemple en début de saison ils réalisaient qu'ils la connaissaient finalement très peu... Ça n'aide pas vraiment à renforcer l'alchimie du groupe.

L'idée d'utiliser le continent de plastique était bonne. Il y a quelques années j'avais lu des articles sur une énorme boule de graisse qui s'était accumulée dans les égouts de Londres et avait bloqué une canalisation et je m'étais dit que ça ferait une bonne base pour une créature dans un épisode de la série, là c'est un peu du même ordre finalement, on utilise quelque chose qui existe vraiment (et on en informe les gens, notamment les plus jeunes, qui n'auraient pas vu les reportages à la télé) pour l'intrigue. Dommage que ce soit si rapproché d'Orphan 55, ça aurait mieux fonctionné avec une saison d'écart environ.

  Vert
14-03-20
à 16:50

Bien aimé pour ma part, sans doute parce qu'il réussit mieux que Orphan 55 globalement. C'était assez prenant le côté enquête au début et pour une fois le Docteur sauve quelqu'un (si si ça a son importance xD)