Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
The Hungry Moon
Moonwell, petit village du Peak District, respecte chaque année un rituel hérité des druides, jusqu'au jour où un prêcheur évangéliste américain, Godwin Mann, et sa congrégation, débarquent et empêchent le cérémonial de se dérouler dans les règles. Mann va plus loin et réveille un mal ancien.

Je suis le genre de lectrice à lire les préfaces et les postfaces, quitte à me voir révéler des points-clés de l'intrigue quand l'auteur de la préface en laisse passer, mais ici, il n'y avait qu'une postface, donc pas de risque. Si j'en parle, c'est parce que cette dernière, écrite par l'auteur lui-même quelques années après la publication de son roman, reflétait en partie l'avis que je m'en étais fait: on dirait que Campbell a essayé de trop en mettre, ça part dans tous les sens, mais il y a tout de même de beaux morceaux.

En fait, ça commence trop vite et trop fort. Mann arrive dans les premières pages, et avant même que son emprise se referme sur Moonwell, le village est peuplé d'allumés et de fanatiques religieux complètement délirants: les Scraggs ont l'air tout droit sortis de The League of Gentlemen et même si Campbell explique que ceux-ci et la scène de l'invitation des Booth chez Brian sont tirés de ses propres mésaventures, on a un peu de mal à y croire car c'est très rapproché, et d'entrée de jeu. Du coup, à part une petite poignée de personnages principaux arrivés récemment dans le coin, tout le monde est trop crispant voire repoussant dans ses attitudes dès le départ pour qu'on s'inquiète pour eux ou qu'on veuille les sauver, même si les quelques protagonistes ont des motivations correctes pour essayer plutôt que prendre leurs cliques et leurs claques à la première alerte.

Ramsey Campbell réussit tout de même à instaurer un climat vraiment oppressant avec cette petite ville refermée sur elle-même, dont on ne peut plus sortir et complètement plongée dans l'obscurité, mais c'est un peu trop foutraque pour totalement adhérer.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 27 Octobre 2019, 11:11bouillonnant dans le chaudron "Littérature".