Sollicités par des marchands pour les débarrasser d'un puissant rival, Elric et Tristelune découvrent que ce dernier est allié à un de leurs vieux ennemis. C'est l'occasion de repartir pour de nouvelles aventures durant lesquelles Elric va tenter de se défaire de sa dépendance à Stormbringer.

Après avoir peiné sur La Revanche de la Rose c'est surtout par sentiment d'obligation que j'ai attaqué L'Épée noire. Peut-être parce que ce recueil-ci a été écrit bien avant le précédent tome même s'il se situe chronologiquement à sa suite, il est beaucoup mieux passé.

Les intrigues sont classiques, Elric affronte de nouveau Theleb K'aarna, que je croyais déjà mort pour tout dire, il fait appel ensuite à des Melinibonéens en exil (pas très rancuniers vu ce que notre héros a fait à sa patrie) et à leur dragon pour mettre en déroute une invasion barbare, et entretemps se trouve une nouvelle compagne. Il en est presque heureux au point d'abandonner son épée, mais la réciproque n'est pas vraie, même si l'on n'a pas l'occasion de le voir réaliser ce dernier point. En effet, l'épilogue est en réalité une histoire indépendante centrée sur l'Archer Rouge où Elric n'est qu'évoqué, et les nouvelles ne sont pas très bonnes. Signalons aussi ce que j'ai lu Le Dernier enchantement, une nouvelle dont je parle là vu que je n'ai à peu près rien à en dire en dehors du fait que voilà, je l'ai lue.

Même si décidément, ce cycle n'est pas ma came, L'Épée noire est probablement un des tomes que j'ai préféré, car il est composé d'aventures rondement menées sans que l'auteur s'égare trop en route dans des digressions fumeuses.