Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Règlement de comptes à OK Corral
Wyatt Earp, shérif de Dodge City, arrive à Fort Griffin en espérant pouvoir y arrêter Ike Clanton et Johnny Ringo. Il fait la connaissance de Doc Holliday, joueur de poker qui a également un certain talent pour s'attirer des problèmes, et les régler de manière expéditive.

OK Corral, deuxième. Alors que La Poursuite infernale était un film que j'avais vu plusieurs fois dans mon enfance et dans mon adolescence, une autre des versions les plus connues du fameux règlement de comptes, la première signée John Sturges (qui y reviendra dix ans plus tard dans Sept Secondes en Enfer) était totalement inédite pour moi. Elle est radicalement différente du film de John Ford bien que James Earp y ait un rôle étrangement similaire. Malgré son statut d'incontournable, Règlement de Compte à OK Corral m'a laissée sur ma faim, probablement à cause de sa construction en trois actes bien définis dont la partie centrale m'a laissée sur le carreau. En effet, on peut diviser le film en trois grosses séquences en fonction du lieu de l'action: Fort Griffin, Dodge City et Tombstone.

Ça commence fort à Fort Griffin, où l'on campe parfaitement les deux protagonistes: Wyatt Earp est un shérif déterminé et un tantinet psychorigide qui réalise que tous ses collègues n'ont pas la même probité et doit donc se tourner vers Doc Holliday pour espérer tenir une piste relative à la destination de Clanton. Holliday, quant à lui, est rudement efficace pour envoyer six pieds sous terre les voyous qui viennent le chercher, mais est suicidaire et le pire petit ami du monde. Les deux vont s'affronter tout en devenant inséparables. Burt Lancaster et Kirk Douglas sont excellents bien que le second vole la vedette au premier, mieux servi par un personnage complexe.

Après cette introduction ultra-efficace, le film marque le pas quand le duo se retrouve à Dodge City. Ce n'est pas qu'il ne s'y passe rien d'intéressant (incapacité d'Earp à se poser avec la femme qu'il aime, comportement de plus en plus erratique d'Holliday), mais le rythme faiblit, on ne comprend pas trop pourquoi, alors qu'au début du film Earp veut mettre la main sur Clanton et Ringo, il se montre aussi peu réactif à la présence en ville de Ringo (joué par John Ireland, qui était Billy Clanton dans La Poursuite infernale). De plus, la chanson de Frankie Laine est très jolie mais si elle a tout à fait sa place en générique, quand elle revient pour faire le point sur les états d'âmes d'Earp, c'est niet (j'ai de mauvais souvenirs du Train sifflera trois fois pour des raisons similaires).

Heureusement, l'intrigue reprend du poil de la bête quand Wyatt est appelé à Tombstone par ses frères et qu'on a enfin ce que l'on est venu voir, une escalade entre les Clanton et les Earp, avec leurs alliés respectifs gravitant autour. Le film se termine donc sur une bonne note avec un règlement de comptes bien intense et développé.

En plus des deux têtes d'affiche charismatiques, on a droit à une belle galerie de seconds rôles, notamment un Dennis Hopper tout jeunot, DeForest Kelley pas encore le Dr McCoy de Star Trek ou encore Lee Van Cleef dans un des rôles-types où il était cantonné à l'époque, le second couteau à l'air mauvais présent quelques minutes avant de se faire allonger par un des protagonistes histoire d'illustrer les capacités de celui-ci.

Sentiment mitigé donc pour ce western qui bénéficie d'acteurs classieux et de quelques bonnes scènes mais dont le rythme en dents de scie gâche la bonne impression d'ensemble.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 6 Septembre 2019, 23:58bouillonnant dans le chaudron "Films".


Ingrédients :

  alberto
alberto
11-09-19
à 00:04

Super film !