Alors qu'Anea, la "reine silencieuse" de Landfall, tente d'instaurer un régime plus démocratique, Dino doit contrer les tentatives d'assassinat contre la dirigeante. Mais celle-ci devient de plus en plus lointaine et lorsque Dino met à jour un terrible complot, il est peut-être déjà trop tard.

Si je n'avais pas commis la boulette de lire le dernier tome de cette trilogie en le prenant pour le volume 2, il est évident que j'aurais lu ledit véritable volume 2 que voici avec un autre regard. Je n'aurais pas su d'entrée de jeu qui était le fameux Erebus qui tire les ficelles en coulisse, ni se qui clochait exactement du côté d'Anea. Du coup, je l'ai davantage lu comme une préquelle de The Girl on the Liar's Throne plutôt qu'une suite de The Boy with the Porcelain Blade moins frais dans ma mémoire.

Je pense toutefois que même dans des conditions idéales, j'aurais tout de même considéré ce tome comme le plus faible puisque je n'ai pas lu non plus le suivant dans des conditions idéales et je l'ai bien plus apprécié. C'est un peu le tome de transition dans toute sa splendeur, qui ne se suffit pas à lui-même contrairement au premier, qui pose les jalons pour une conclusion bien plus haletante dans le troisième. Il y a de l'action, Dino n'est pas un personnage déplaisant même si finalement il sert surtout de passerelle vers un dernier livre où il tiendra un rôle plus secondaire et contrairement à Lucien il n'aura pas eu le temps d'établir sa petite vie, ce qui en fait le moins marquant du trio d'Orfano.

Malgré tout, les pages se tournent vite, on a son content de passes d'armes, mais quand on sait déjà où le récit nous mène, il fait presque office de bouche-trou pas forcément indispensable.