Cela fait deux ans qu'Ophélie ronge son frein au sein de sa famille, sans nouvelle de Thorn. L'intervention d'Archibald et une carte postale la mènent finalement à Babel où elle pense pouvoir retrouver son mari, mais encore une fois, les embuches s'accumulent alors qu'elle doit endosser une fausse identité pour mener l'enquête.

Lisant cette série au fil de la parution des tomes en poche, le petit résumé du volume précédent en début de livre n'était pas du luxe, et je l'aurais d'ailleurs préféré un peu plus étoffé. Néanmoins, après un petit moment de flottement, je n'ai pas eu de grosses difficultés à replonger dans l'univers de La Passe-Miroir d'autant que l'on découvre vite à nouveau lieu en même temps que l'héroïne, et que ça tourne en grande partie autour d'une bibliothèque, plus ou moins.

Pas le temps de s'ennuyer parce que la pauvre Ophélie a une fois de plus fort à faire tout en étant relativement isolée. Elle se fait certes quelques compagnons sympathiques en cour de route mais ses ennemis sont plus redoutables. Quant à Thorn, il faudra se montrer patient avant de le voir apparaître, et il ne s'est pas franchement dégelé. Le récit principal est ponctué par de petits chapitres centrés sur Victoire, la fille mutique de Farouk, ce qui permet de garder un œil sur quelques personnages connus et appréciés, mais également sur Dieu. Puisqu'on en parle, ce tome-ci comporte quelques révélations de taille, avant de se conclure par un gros cliffhanger.

De quoi donner envie de lire le tome 4, déjà annoncé pour novembre 2019, et après trois tomes excellents, on peut d'ores et déjà espérer qu'il tiendra toutes ses promesses.