Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Aladdin
Aladdin, jeune voleur, est engagé par le grand vizir Jafar pour lui chercher une simple lampe à huile cachée dans une caverne remplie de trésor. Une fois en possession de la lampe, Aladdin découvre qu'elle renferme un Génie qui peut lui exaucer trois vœux. Le voleur y voit l'occasion d'approcher la princesse Jasmine, dont il est tombé amoureux.

Je râle systématiquement devant les remakes live des dessins animés Disney, et c'est donc avec un certain embarras que je ne peux que constater que j'en ai vu un peu trop, généralement pour sortir de la salle avec mes craintes confirmées: ce n'est pas désagréable, mais à quoi bon? Et ce n'est pas ce film qui va changer la donne.

Le casting avait fait lever plus d'un sourcil, de Will Smith qui écopait de la lourde tâche de remplacer Robin Williams à Marwan Kenzari, très jeune et au physique bien trop avenant pour incarner Jafar. Finalement, Will Smith s'en tire bien. Il arrive d'entrée de jeu, même dans un film où il joue un Génie, à nous caser son image de bon père de famille, mais passé ce moment, il s'éloigne judicieusement de l'interprétation de Williams pour mettre le rôle à sa sauce et ça fonctionne plutôt bien la plupart du temps. Néanmoins, ce qui passe sans problème dans un cartoon est plus compliqué à accepter avec des acteurs en chair et en os et le numéro est par moment un peu lassant. Dans le rôle principal, Mena Massoud à la tête de l'emploi, mais se révèle insipide avec son sourire colgate. Aladdin a bon cœur mais c'est aussi un gamin des rues, or l'acteur manque de malice et d'insolence pour qu'on y croit vraiment. En face, même fadeur pour Jafar alors que prendre un acteur plus jeune pour en faire un pendant négatif d'Aladdin, parti du même milieu que lui pour faire des choix différents, n'était pas inintéressant. Hélas, c'est sous-exploité, le personnage n'est pas plus effrayant, plus séduisant, ne fait pas non plus vibrer la corde sensible, rendant ce développement inutile et l'interprète est soit transparent, soit en surjeu. Naomi Scott tire davantage son épingle du jeu en Jasmine, car le personnage, comme les autres personnages féminins de ces nouvelles versions, c'est peut-être un des rares apports de cette vague de remake, a droit à une nouvelle dimension: elle n'est pas simplement une princesse souffrant d'être enfermée dans une cage dorée, elle s'intéresse à la politique et ne voit pas pourquoi ça ne serait pas à elle de diriger après son père.

À quelques effets près, on oublierait presque que c'est Guy Ritchie derrière la caméra. J'ignore si Disney l'a bridé (mais pourquoi l'engager, alors?) ou s'il a jugé bon de rester soft pour se refaire après l'échec du Roi Arthur mais ce film n'a ni sa patte, ni aucune patte particulière. C'est mis en boite de manière compétente, rien de plus.

Les chansons connues ont droit à une réorchestration réussie, mais elles s'intègrent avec plus ou moins de bonheur: Arabian Nights en ouverture fontionne très bien, ce qui est en gros le cas de la plupart des chansons un peu épiques ou demandant un minimum de chorégraphie. Quand les personnages se mettent à chanter sur leurs tourments intérieurs en marchant dans la rue, c'est beaucoup moins convaincant.

Malgré quelques innovations au niveau des personnages secondaires, et une tentative trop timide de proposer autre chose avec Jafar, Aladdin n'apporte encore une fois pas grand chose au schmilblick et si ce n'est pas absolument pas une épreuve de le regarder, il est tout à fait dispensable de le faire.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 23 Mai 2019, 23:21bouillonnant dans le chaudron "Fantasy".