Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Into the Dark, saison 1 épisode 6: Treehouse
Peter Rake, célèbre chef cuisinier, décide de passer quelques jours dans la maison familiale, peu après la mort de son père. Il n'y trouve pas la tranquillité espérée...

Devant ce sixième épisode, on pourrait presque dire qu'il aurait pu être très bon... à condition d'avoir été raconté totalement différemment. Ce n'est pas l'idée de départ qui ne fonctionne pas, mais la manière dont elle est illustrée une fois de plus. Avant cela, il y a également un problème notable: à la moitié de la saison, la série n'est même pas capable de respecter son concept de base, un épisode correspondant à une fête du mois de diffusion. On pouvait à la limite fermer les yeux sur l'absence d'épisode en janvier puisqu'on en avait eu deux en décembre, le deuxième consacré au Réveillon de la St-Sylvestre, qui conduit à l'année nouvelle, c'était suffisamment tangent pour faire l'affaire. Ici, on ne se soucie même pas, faute de fête officielle aux États-Unis, de trouver une célébration religieuse ou nationale un peu moins WASP et placer l'intrigue dans la communauté qui la fête. Non, on a un semblant d'enterrement de vie de jeune fille comme prétexte et ça s'arrête là.

Le point de départ de l'intrigue est classique mais séduisant: le personnage principal, vite montré comme imbuvable dans sa manière de rabrouer ses employés, va devoir rendre des comptes au sujet d'une faute passée, sans comprendre tout de suite ce qu'on lui veut avant que la vérité n'éclate. Hélas, comme d'habitude, on déballe tout en milieu d'épisode, après une introduction longuette bien que comportant de petits éléments d'ambiance inquiétants. Ensuite la conclusion va traîner, et vu le thème abordé, être particulièrement timide.

On ôtera dans les dernières minutes toute ambiguïté quant aux événements que Rake aura affronté pendant sa nuit de cauchemar, on a des tunnels de dialogues sur un ton larmoyant et toutes les bonnes intentions de départ tombent à plat avec un personnage principal qui n'est pas un simple indélicat méritant une bonne leçon mais un criminel qui s'en sort finalement à bon compte quand on considère la nature de ses actions. Ça veut dénoncer, mais ça reste finalement très sage et gentillet.

Le casting, parmi lequel Jimmi Simpson, le William de Westworld, fait une nouvelle fois plus que sa part avec le matériel qu'on lui donne, et l'épisode referme quelques jolis plans de sorcières dans la pénombre, mais c'est peu pour sauver l'ensemble.

Treehouse avait de bons ingrédients de départ, et c'est une nouvelle fois frustrant de constater que les scénaristes ne savent pas quoi en faire, obligés de remplir artificiellement l'heure et demie de conversations trop explicites ou simplement peu intéressantes, tirant trop vite leurs principales cartouches pour un résultat totalement oubliable.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 3 Mars 2019, 14:53bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".