Faon quitte la ferme où elle a grandi pour accompagner son mari, Dag auprès des Marcheurs du Lac, le peuple de ce dernier. Entre la menace des êtres maléfiques toujours présente et la difficulté à s'intégrer dans sa nouvelle communauté, Faon n'est pas au bout de ses peines.

Dans le premier tome, Faon et Dag passaient moins de temps à combattre des êtres maléfiques qu'à convaincre la famille de la première d'accepter qu'elle épouse un Marcheur du Lac. On peut dire que le schéma est inversé dans ce tome, puisque c'est au tour de Faon de devoir s'imposer auprès des congénères de son époux (et surtout de sa redoutable belle-mère), et la tâche est d'autant plus compliqué que contrairement à Dag avec les fermiers, elle est censée passer le restant de ces jours à leur côté.

Bien que l'hostilité ne soit pas généralisée, même les personnes qui sont favorables à Faon doivent suivre certaines règles. Heureusement, l'héroïne ne se décourage pas facilement, et encore une fois l'incursion des êtres maléfiques dans l'histoire ne prendra pas énormément de place et servira en partie à démontrer que Faon a de la ressource. Cela permet aussi de développer un peu le pouvoir étrange et original des fameux couteaux qui donnent leur titre au cycle.

Ce deuxième tome poursuit donc dans la tonalité amorcée dès le début: on est moins ici pour décrire un affrontement entre humains et créatures démoniaques que pour se concentrer sur le couple formé par Faon et Dag et les obstacles qu'il rencontre, avec une conclusion qui ouvre sur de nouveaux horizons.