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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Médicis, les Maîtres de Florence, saison 2: le Magnifique
1470: Lorenzo accède à la tête de la puissante famille Médicis, mais s'aperçoit que la banque qui assure la mainmise de son clan sur Florence a été mal gérée depuis des années, tandis que les Pazzi commencent à comploter contre lui.

La première saison de Médicis, les Maîtres de Florence qui devait il y a deux ans amener SFR à entrer dans la même cour que Netflix ou Amazon, avait bien du mal à prendre ses marques, la faute à des dialogues trop scolaires et une intrigue étalée sur deux époques qui donnait l'impression que Cosimo et sa femme avaient le même âge que leur fils. Changement total de casting pour cette deuxième saison (qui peut être comptée comme la première d'une série dérivée, en fait), avec une action plus ramassée dans le temps.

On se penche sur les débuts de Lorenzo le Magnifique, petit-fils de Cosimo, incarné par le mignonnet Danial Sharman, tandis que le tout aussi mignonnet Bradley James hérite du rôle de son remuant frère Giuliano. Quant à Sean Bean, il nous revient en Jacopo Pazzi et pour peu qu'on sache deux mots de la conspiration du même nom, on sait d'avance si l'acteur restera fidèle à sa réputation.

Cette deuxième saison est plus fluide et rythmée que la première. De façon amusante, la première fois que j'avais vu cette page de l'Histoire de Florence mise en scène, c'était dans Da Vinci's Demons qui en proposait une vision très fantaisiste. Il était donc un peu perturbant de retrouver les personnages sous un angle différent, notamment en ce qui concerne le pape Sixte IV mais surtout Francesco Pazzi dépeint de façon bien moins manichéenne. Son interprète, Matteo Martari, est sans doute celui qui retient le plus l'attention.

La saison n'ignore encore une fois pas les arts puisque Boticelli est un personnage récurrent, mais on peut regretter qu'on passe autant de temps dans des histoires de coucheries et que les ennuis liés à la banque ne soient pas toujours clairs. De plus, même si comme je l'ai dit plus haut, avoir un Francesco Pazzi un minimum ambivalent est une bonne chose, son amitié d'enfance contrariée avec Lorenzo était amenée de manière assez simpliste. Pour contrebalancer, les décors sont tout de même très jolis.

Bien que cette série ne soit pas le haut du panier dans le genre politico-historique, elle a su atténuer les défauts de sa première saison et, moins racoleuse que certaines de ses collègues, elle offre un spectacle honnête à défaut d'être marquant.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 25 Novembre 2018, 12:28bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".