Laura Brandt et l'équipage du Vermillon s'écrasent sur Bienvenido, une planète faisant partie du Vide, espace au centre de la Galaxie où les règles traditionnelles de la physique ne s'appliquent pas. Quelques milliers d'années plus tard, les descendants de l'équipage se sont organisés en une société pré-industrielle, menacée par d'étranges créatures, les Fallers.

Les Naufragés du Commonwealth se déroule à la fois avant, pendant et après La Trilogie du Vide, qu'il est bon d'avoir lu avant de s'attaquer à ce petit cycle complémentaire. En effet, on réexplique brièvement quel problème le Vide présente, mais on ne prend guère le temps de présenter les personnages déjà connu avant d'enchaîner. D'ailleurs, même si ma lecture de la trilogie ne remonte qu'à quelques mois, il m'a fallu un moment pour prendre mes marques, au point de craindre durant le prologue de devoir enquiller quelques 700 pages en étant tout à fait larguée.

Heureusement, le roman finit par prendre son rythme de croisière et l'on y voit plus clair. L'intrigue générale peut donner à penser que l'on aura l'équivalent de La Trilogie du Vide sur une autre planète, avec un personnage devenant un Élu destiné à changer une société corrompue, mais le parcours et le caractère de Slvasta sont moins glorieux. Parallèlement à la révolution qu'on l'amène à diriger, on suit également Nigel Sheldon, comparse d'Ozzie qui malgré son importance dans l'Histoire humaine avait jusque-là un rôle plus en retrait.

Comme il ne s'agit que de la première moitié de l'histoire, il est encore difficile de voir où Hamilton veut en venir et on reste un peu sur sa fin, en attendant la deuxième partie.