Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Terror, saison 1 épisode 7: Horrible from Supper
Crozier et ses hommes laissent derrière eux le Terror et l'Erebus pour rejoindre à pieds le continent et des secours. Cornelius Hickey, de son côté, a ses propres plans.

Ce septième épisode s'ouvre et se ferme sur Mr Hickey, dans un flashback sur un Terror encore à quai en Angleterre. Ou plutôt, sur deux Mr Hickey, celui de la scène d'ouverture n'étant pas le petit fourbe que l'on connait mais un jeune homme un brin naïf à l'accent irlandais. Ce qui fait voir d'un autre œil la scène de Gore entre Crozier et l'aide-calfat durant laquelle le capitaine s'émerveillait du fait que son interlocuteur ait si bien caché ses origines et trompé son monde. Ce changement est-il là pour montrer que Hickey a toujours été un meurtrier et un imposteur et que l'expédition ne l'a pas transformé mais a seulement mis en lumière sa vraie nature? Ou parce que le véritable Cornelius Hickey n'ayant probablement été rien de plus qu'un pauvre gars mort dans des conditions atroces, on a préféré faire en sorte que l'antagoniste de l'adaptation soit en fait un inconnu ayant volé son identité pour ne pas salir sa mémoire? Peut-être les deux.

Horrible from Supper voit en tout cas le début d'une longue randonnée où les personnages se savent désormais livrés à eux-même: le petit groupe que Crozier avait envoyé chercher des secours dès qu'il avait pris la suite de Franklin ne sera en fait pas allé bien loin, Morfin succombe enfin au botulisme, on ne peut plus cacher que les conserves sont empoisonnées, Collins s'enfonce dans la folie et Hickey commence à sonder ses camarades en vue d'une mutinerie (en particulier Gibson, Armitage, Tozer et Manson, des gens avec qui on l'a souvent vu trainer mais qui ne l'apprécient pas forcément pour autant).

À ce stade, on se satisfait de tous les brefs moments de répit pour se remonter le moral: Crozier et Fitzjames ont laissé derrière eux leur animosité respective, la promotion de Jopson fait plaisir, et on a droit à quelques grammes de tendresse quand Lady Silence vient réconforter un Goodsir en train de craquer. Hélas, ce ne sont que quelques séquences touchantes par-ci par-là qui ne feront oublier que chaque fois qu'on a la sensation que la situation ne peut être pire, on obtient la preuve du contraire.

Peut-être grâce au sacrifice de Lady Silence, le Tuunbaq ne pointe pas son museau, et le véritable danger prend une forme bien humaine. Pendant une bonne partie de l'épisode on a cependant surtout une impression de calme relatif avant la tempête, tout se mettant en place pour une explosion sans qu'elle arrive jusqu'à la dernière scène où le fugace espoir d'une aide des Netsiliks est suivi par un meurtre brutal.

On entre donc une bonne fois dans le dernier acte avec cette séquence, avec un point de non-retour à présent franchi, et les personnages les plus veinards de l'histoire ne sont pas forcément ceux qui ont l'air encore peu affectés par le Tuunbaq, Hickey ou la maladie mais ceux qui ont décédé promptement dans les premiers épisodes.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 16 Avril 2018, 16:26bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".