Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Terror, saison 1 épisode 4: Punished, as a Boy
Alors que les attaques se multiplient contre les hommes du Terror et de l'Erebus, Cornelius Hickey, pensant Lady Silence responsable des événements, décide de prendre une initiative.

Plutôt que de s'ouvrir comme d'habitude sur nos navires pris dans les glaces de l'Arctique, l'épisode nous emmène brièvement à Londres, où Lady Jane et Sophia tentent de convaincre l'Amirauté d'envoyer des secours, après de longs mois sans nouvelles de sir John et compagnie. Elles ne rencontrent qu'une condescendance presque unanime mais c'est à la fois l'occasion de présenter Lady Jane sous un jour plus sympathique que précédemment et d'annoncer les prémices de la médiatisation du mystère entourant l'expédition fatale puisque Charles Dickens est mentionné. À voir si l'on y reviendra, ou s'il s'agit juste d'un petit clin d’œil historique.

Après quoi, on file dans le nord où l'on peut constater que comme The Ladder le laissait à penser, on a désormais franchi un cap: les navires, de plus en plus pris dans la banquise, commencent à pencher fortement, le froid est plus présent,les hommes sont largement plus emmitouflés, le soleil se couche pour un bon moment et la créature qui harcèle l'équipage est dotée d'un sens de la mise en scène un poil perturbant.

Dans ces conditions, il est aisé de comprendre que les tensions entre les personnages se fassent jour, chacun ayant sa propre idée de ce qu'il faut faire pour survivre.

Cet épisode marque la première grosse crise dans les relations entre officiers et membres de l'équipage, et sans surprise, Hickey est au centre de cela, en supposant que Lady Silence contrôle le monstre et décidant avec ses camarades de prendre les choses en main. L'affrontement entre Hickey et Crozier se révèle moins simple que prévu, car si le capitaine se devait de punir les matelots pour leur insubordination, et que Hickey aurait pu limiter les dégâts en ne cherchant pas à discuter, le châtiment prend une dimension humiliante qui aurait pu être évitée et ne fait qu'accroitre le ressentiment.

Il est d'ailleurs agréable de voir que la série ne rend pas les personnages trop basiques: Crozier a démontré qu'il était le navigateur le plus compétent et l'écouter plus tôt aurait empêcher bien des ennuis, mais il reste faillible, et son alcoolisme n'est pas un simple de détail pour montrer qu'il est malheureux de son sort sans que cela porte à la moindre conséquence.

Alors que le Tuunbaq devient de plus en plus audacieux, on note aussi la progression de l'intrigue de l'empoisonnement au plomb, puisque Goodsir remarque que les gencives de Morfin (dont le trou de mémoire de l'épisode précédent parait bien moins anodin) ont un aspect inquiétant.

L'adaptation prend un tour plus claustrophobe maintenant que le temps se gâte, que la nuit n'en finit pas et qu'il est quasiment impossible pour les personnages de s'aventurer bien loin de leurs navires, et ce ne sont pas les quelques apartés londoniennes qui allègeront l’atmosphère, bien qu'elles soient toujours intéressantes mine de rien.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 6 Avril 2018, 12:23bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".