Aléa a désormais réalisé qu'elle est le Samildanach, mais elle n'est pas la seule. Maolmordha lance un terrible mort-vivant à ses trousses tandis que la jeune fille et ses compagnons se rendent en Harcourt chercher quelques réponses.

Après un premier tome sympathique, on enchaîne sur un deuxième opus qui l'est tout autant, mais toujours avec les mêmes faiblesses. L'héroïne est loin d'être déplaisante, mais l'étendue de ses pouvoirs semble varier au simple gré des besoins de l'intrigue: capable d'une démonstration de force spectaculaire face à des soldats qui veulent la faire prisonnière qui lui permet de se faire recevoir par leur roi en tant que femme libre, elle se laisse ensuite mettre au cachot jusqu'à ce que ses compagnons viennent l'en sortir et lorsque l'évasion coûte la vie de l'un d'eux, elle se désole sans que l'on comprenne pourquoi elle n'a pas agit plus tôt sans les attendre. Il semble également facile de lever une armée en son nom en un temps record et globalement, l'action parait s'enchaîner à grande vitesse alors que les déplacements des personnages ne peuvent être si rapides que cela.

Malgré tout, l'histoire avance bon train, on fait enfin la connaissance d'Amine qui vient encore compliquer le jeu (sans qu'il soit très clair de voir si elle agit de son propre chef ou à l'instigation d'un autre) et quelques trépas surprennent.

Si le tout reste encore une fois plutôt naïf, il n'en demeure pas moins que le roman est agréable à suivre.