Matt LeBlanc renoue avec le succès en présentant un jeu télévisé crétinoïde, mais il rêve d'un véritable rôle. Sean et Beverly pourraient le lui offrir, mais ils sont à nouveau coincé dans l'écriture d'une série destinée à être sabotée par un détestable collègue.

Cinquième saison d'Episodes, et mes critiques des précédentes se ressemblaient drôlement, car il faut bien dire que ni le fond ni la forme n'évoluaient de manière flagrante. On se demande toujours comment une œuvre de qualité ou simplement correcte, peut émerger de la grosse machine hollywoodienne telle qu'elle nous est présentée et les personnages sont peu ou prou les mêmes qu'au premier jour.

Néanmoins, cette ultime saison est passée comme une lettre à la poste. Peut-être parce que je savais que cette fois-ci, il y aurait une réelle conclusion, j'ai été moins frustrée par l'aspect répétitif des situations générales, et de toute manière la brièveté du format permet de ne pas s'ennuyer et de tout s'enfiler rapidement.

On nous offrira quelques situations cocasses comme le pauvre cochon sauvage blessé, ou les suites de la mort du père de LeBlanc, et le casting est toujours impeccable. Du coup, on passe avec indulgence sur le côté déjà-vu (LeBlanc égocentrique et ingérable mais capable de temps en temps d'une finesse d'analyse surprenante, Sean et Bev desespérés du tour pris par leur carrière mais incapables de claquer la porte pour retourner en Grande-Bretagne, Carol superficielle mais sentimentalement vulnérable...)

On aura enfin droit à une conclusion qui a défaut d'être ébouriffante (la facilité de puiser dans sa propre expérience pour trouver un sujet de série, franchement...) boucle toute les sous-intrigues bien qu'au final Merc Lapidus s'en tire à bon compte.

En définitive, Episodes est une satire bien soft des coulisses de la télévision américaine, et on en a vite fait le tour, mais l'abattage des comédiens et quelques situations bien trouvées et répliques bien envoyées la rende agréable à suivre.