Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Dernier train pour Busan
Seok Woo, gestionnaire d'actifs dans une société de Séoul, accompagne à contrecœur sa fille chez sa mère à Busan. Alors qu'un virus frappe le pays, transformant la population en zombies agressifs, le train va devenir leur salut pour joindre Busan, encore épargnée. Mais des passagers ont déjà été contaminés.

Présenté hors compétition à Cannes, ce film de Yeon Sang-ho a reçu un accueil très favorable mais je n'avais pas eu l'occasion de le voir au cinéma. D'où, séance de rattrapage en dvd. Il s'agit à la base d'un film de zombies (ou d'infectés) des plus classiques, qui donne l'occasion d'observer un échantillon de la population en situation de crise. De ce fait, les personnages peuvent sembler archétypaux, voire caricaturaux comme l'imbuvable PDG, et on voit arriver certaines scènes avec de l'avance, telle que la rédemption du personnage principal, le sacrifice héroïque en mode "Hold the Door" ou qui va y passer et qui va survivre.

Cela n'empêche pas les trouvailles, notamment le fait que les zombies ne sentent pas leurs proies mais soient sensibles à la vue et l'ouïe, ce qui, à bord d'un train, permet d'utiliser de façon propice les passages sous les tunnels.

De plus, la mise en scène est remarquablement efficace pour situer les différents personnages du train, ne perd jamais le spectateur quant à la position que chacun occupe par rapport aux autres et propose régulièrement des scènes mémorables comme l'étape à Daejeon. On peut toutefois regretter que certains éléments ne soient pas davantage exploités comme l'équipe de base-ball, que la vitesse de contamination des victimes varie un peu selon les besoins de l'intrigue et que la fin n'évite pas le piège du pathos. Pour les amateurs de gore (ou les autres qui hésiteraient à se lancer), malgré les morsures et les visages couverts de sang, il y a assez peu de passages graphiques, voire aucun.

Malgré ces quelques défauts, le film reste néanmoins prenant de bout en bout, réalisé avec savoir-faire avec des acteurs qui remplissent bien leur rôle, ce qui fait que son aspect par moment trop balisé n'est finalement pas gênant et le voyage est très divertissant. À noter qu'il s'agit de la suite du film d'animation du même réalisateur Seoul Station, qu'il n'est pas nécessaire d'avoir vu pour suivre celui-là.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 6 Février 2017, 14:35bouillonnant dans le chaudron "Films".