Gavril a temporairement repoussé les assauts d'Eugène et de ses armées et s'est débarrassé de la créature qui le hantait, mais sa victoire est de courte durée. Bientôt fait prisonnier, sa seule porte de sortie est d'utiliser ses pouvoirs qu'il pensait disparus, malgré le prix à payer.

Alors que le premier tome démarrait (un peu trop) sur les chapeaux de roue, ce second volume bénéficie d'une mise en place un peu plus calme, mais on se retrouve tout de même plongé assez vite dans le vif du sujet. Comme dans le livre précédent, problème de mise en page de mon édition numérique ou volonté de l'auteur, les passages d'un point de vue ou d'un lieu à un autre ne se démarquent pas ce qui rend l'ensemble un peu confus à chaque fois qu'on saute de personnages en personnages.

Malgré cela, la trilogie continue de maintenir l'intérêt grâce à son rythme et Eugène reste le personnage qui retient le plus d'attention dans son mélange d'ambition forcenée qui ne peut que le perdre et son attachement pour sa fille (dont on espère quand même qu'elle sera autre chose qu'un pauvre petit être tragique). On développe un peu plus les Orlov, notamment le prince Andrei, bien qu'on ne puisse pas encore trop voir où on se dirige point de vue intrigues de palais (vers un gros affrontement, oui, mais encore?). Avant d'entamer la conclusion, ce tome de transition tient en tout cas les promesses du premier.