Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who: Dreamland
De passage dans le Nevada des années 50, le Docteur s'arrête dans un diner où un artefact extra-terrestre attire son attention. Il n'est pas le seul dans ce cas et va bientôt se retrouver entraîné dans la zone 51.

L'année 2009 avait été avare en épisodes de Doctor Who avec seulement quelques épisodes spéciaux disséminés au cours des mois de façon irrégulière pour permettre à David Tennant de retourner sur les planches et assurer une transition douce vers une saison 5 dotée d'un Docteur et d'un showrunner différent. En plus des épisodes spéciaux, il y a également eu cet épisode animé, d'abord diffusé par courts segments puis en intégralité. Sous ce format, il atteint la durée d'un épisode standard, et du point de vue de l'histoire, c'est également très standard.

Le scénariste Phil Ford n'en était pas à son coup d'essai dans cet univers puisqu'il avait signé des épisodes de The Sarah Jane Adventures et co-écrit Waters on Mars. Ici, il plonge directement le Docteur du côté de Roswell en pleine période de Guerre Froide, et l'on a droit à la créature, à la zone 51 et bien sûr à des militaires bornés, rien de bien révolutionnaire.

David Tennant assure la voix de son incarnation du Docteur, on n'est donc pas très dépaysé, tandis que David Warner double le grand méchant de l'histoire et que Georgia Moffet, faute de reprendre son personnage de Jenny, s'occupe de la compagne du jour. Celle-ci et son acolyte blouson noir ne sont pas spécialement intéressants. Ce ne sont pas des boulets mais ils se contenteront la plupart du temps de suivre le Docteur, sans le gêner mais sans l'aider plus que ça non plus, sauf à la fin quand il s'agira de lui amener le TARDIS.

Le gros point noir est l'animation, encore plus sommaire que dans La Quête de l'Infini. C'est d'ailleurs généreux de parler d'animation quand on voit à quel point les personnages sont figés et se meuvent de façon raide et peu naturelle.

Rien de bien transcendant et inoubliable donc, et si vous l'avez raté à l'époque de sa diffusion, une session de rattrapage ne s'impose pas vraiment. Pour combler 3/4 d'heure en période de disette whovienne, pourquoi pas, par curiosité.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 9 Juillet 2016, 12:38bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".