Alors que Marcus, Stylax et Grumio espéraient assister à des combats de bêtes sauvages au cirque, les programmes affichent complets. La rencontre avec Delphine, une activiste gauloise engagée dans la cause animale, va pourtant leur donner l'occasion d'assister au spectacle aux premières loges. Et ce n'est que le début de leurs ennuis.

Chaque années, Plebs revient sur ITV pour une petite poignée d'épisodes et offre un petit moment de détente alors que l'été arrive. On retrouve dans cette saison les mêmes ingrédients que pour les précédentes: Marcus veut toujours une petite amie, Stylax des aventures sans lendemain, et Grumio manger et dormir, tandis qu'ils doivent faire avec un propriétaire malhonnête, une patronne despotique et nymphomane, et leur collègue Aurélius encore plus pathétique qu'eux.

Le ton est également toujours le même, avec de l'humour potache et si on ne peut pas dire qu'on rit à gorge déployée, cela reste toujours agréable à suivre même si on sent parfois qu'un peu de rigueur dans la façon d'amener les anachronismes seraient la bienvenue: encore une fois, on nous présente des Gaulois, qui parlent anglais avec un accent français prononcé, on comprend évidemment pourquoi... et plus tard à plusieurs reprises ils sont qualifiés de français, sauf que là, forcément, ça ne fonctionne plus. Alors que pourtant, ce n'est pas bien compliqué d'être cohérent.

En dépit de ces petits défauts et même si ça ne vole jamais bien haut, le nombre réduit d'épisodes et le casting attachant fait qu'on ne se lasse pas comme on pourrait le faire d'une sitcom à 24 épisodes par saison. Comme Meurtres au Paradis dans un tout autre genre, Plebs est un exemple typique de série qui ne manquera pas plus que cela si elle était annulée, mais tant qu'elle ne l'est pas, on passe un bon moment devant.