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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Downton Abbey saison 6
Alors que l'escapade de Mary avec Lord Gillingham a des répercussions inattendues, Mrs Hughes commence à avoir des doutes sur certains points de son prochain mariage avec Carson, et convainc Mrs Patmore de l'aider à y voir plus clair. Pendant ce temps, Violet et Isobel s'affrontent au sujet de l'hôpital.

Il est peut-être un peu tôt pour faire un bilan de cette ultime saison. Elle est terminée, mais la série aura droit à un dernier Christmas Special avant de tirer sa révérence. Il reste quelques petits points à boucler, et l'on peut déjà deviner lesquels d'ailleurs. Néanmoins, il y a de quoi tirer quelques conclusions. Depuis quelques saisons, la série se reposait un peu trop sur l'attachement qu'on portait aux personnages (dont le degré varie selon les spectateurs) et peinait à proposer des sous-intrigues passionnantes, certaines étaient d'ailleurs particulièrement assommantes (qui a réussi à s'intéresser à l'affaire Green jusqu'au bout?). Cette saison a au moins un avantage sur la précédente: peu importe si un arc est barbant, on a au moins l'assurance qu'on ne le trainera pas plus de huit épisodes. Et d'ailleurs, on commence par l'affaire Green, ciao et bon vent!

Pour le reste, cela évolue tranquillement et de façon plus ou moins heureuse. Ainsi, on est heureux de voir Molesley le loser arracher enfin des victoires bien méritées plutôt que d'être une source de ridicule. On ne peut pas en dire autant de Daisy, dont les revendications sociales sont traitées de manière à la faire systématiquement passer pour une idiote. C'est d'ailleurs un problème récurrent dans la série. Oui, les activistes peuvent être pénibles (il le faut, parfois) voire contre-productif. Mais de Branson dans les premières saisons à Daisy dans les dernières en passant par Miss Bunting, le militantisme a toujours été montré comme quelque chose d'immature, de la rébellion d'adolescents agaçants. On peut échapper à sa condition, comme Gwen (qu'on retrouve avec plaisir le temps d'une visite) ou Molesley, mais qu'on se garde bien de vouloir changer les choses à un niveau plus profond!

On va d'intrigues qui ronronnent à quelques surprises, ainsi une dispute interminable sur le statut de l'hôpital local, ponctuée par un remake inattendu de la scène du repas d'Alien. Un des gros défauts reste néanmoins l'écriture de certains personnages dépeints de façon vraiment excessives . À savoir Thomas et Mary, et par ricochet les personnages avec qui ils interagissent. Thomas a été dès le départ montré comme un intrigant mesquin, dont l'homosexualité expliquait en partie pourquoi il se sentait exclu et sa tendance à attaquer avant de l'être. Mais ce n'était qu'une facette du personnage, et toute sa conduite ne se résumait pas à son homosexualité. Sa jalousie envers Bates en saison 1 était liée à son ambition pour sa carrière et n'avait que peu à voir avec son orientation sexuelle. En découlait un personnage souvent méchant mais qui pouvait se montrer humain et dont on espérait qu'il s’apaise enfin pour la tranquillité de sa personne aussi bien que celle de ses collègues. Cette saison, il apparait comme lassé, ayant perdu toute illusion de conserver son emploi, évolution intéressante au départ mais poussée au point du ridicule. On ne cesse d'essayer d'apitoyer le spectateur sur le sort du pauvre Thomas contre lequel on s'acharne, comme si son entourage n'avait pas eu à plusieurs reprises à se plaindre de lui. Ce n'est quasiment plus rien d'autre qu'une victime du vilain Carson, qui avait toujours été montré comme borné mais néanmoins humain, et qui cette saison est insupportable. Fellowes semble incapable de traiter deux aspects d'un personnage à la fois et tire trop fort soit dans un sens, soit dans l'autre, avec forcément un personnage en faute.

Il en va de même pour Mary et Edith, et ce depuis la saison 5 qui piétinaient leur évolution respective. Au cours des saisons 2 et 3, Edith avait réussi à échapper de son état de cinquième roue du carrosse destinée à être une veille fille aigrie en se prenant en main, apprenant à devenir indépendant, à conduire, se remettant rapidement d'une humiliation publique en se lançant dans le journalisme. Et puis la voilà fille-mère, victime d'un destin cruel et punching-ball d'une sœur toute aussi cruelle contre laquelle elle s'élèvera à peine, oubliant qu'elle en a pourtant surmonté d'autres. Quant à Mary, c'est une chose de comprendre qu'elle n'appréciera jamais sa sœur, c'en est une autre de la voir s'acharner sur elle alors qu'elles avaient enterré la hache de guerre depuis longtemps. Tout cela explose enfin dans le dernier épisode où Mary va trop loin et où enfin, on lui dit ses quatre vérités (pas seulement de la part d'Edith, ce qui est satisfaisant mais stérile, mais surtout de la part de Branson, que Mary ne peut mépriser aussi facilement). Et dans la foulée, en plus, cela met en relief les failles de Mary, dont le venin à l'égard de sa sœur découlait de son insécurité et de sa jalousie, ce qui marquait finalement un retournement de situation intéressant par rapport à la saison 1. Mais était-il nécessaire de devoir attendre presque deux saisons pour en arriver enfin là?

La série a toujours eu des défauts, soyons honnêtes. Déjà en saison 1, il y avait des scènes répétitives au cours de seulement sept épisodes, qu'il ne faudrait pas idéaliser sous prétexte que la suite a été décevante. Mais forcément, à l'époque la corde n'était pas trop usée, et la réalisation était aussi plus audacieuse par moment, hissant la série au-dessus du drame en costume de base. Cette saison 6, comme la précédente, ronronne trop et tout est en pilotage automatique, mais comme d'habitude, on en retirera quelques fulgurances capables de nous convaincre de suivre les Crawley et leurs domestiques jusqu'au bout. Jusqu'à Noël, en tout cas.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 10 Novembre 2015, 16:56bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  leodagane
leodagane
11-11-15
à 17:08

J'ai trouvé cette saison nettement meilleure que la précédente que j'avais trouvée ch... comme la pluie...
Je trouve que le mariage de Mrs Hugues et Carson n'apporte pas grand chose et qu'en effet Barrow se traîne vers ce qui était prévisible quasiment depuis le début, mais à part ça j'ai bien aimé les autres aventures et rebondissements. Enfin Tom dit à Mary ce qu'elle mérite d'entendre, ça fait du bien, et on pressent qu'Edith va sans doute avoir droit elle aussi à un happy end. Patientons, nous le saurons bientôt.
Une question : les enfants jouent autour d'une tombe à la fin, je n'ai pas su lire quel en était l'occupant, était-ce important ?

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
11-11-15
à 18:21

Re:

je crois que c'était la tombe de Sybil

  leodagane
leodagane
11-11-15
à 19:14

Re:

Ah ok, oui ça me semble logique, on parle beaucoup d'elle et je trouve que son "ombre" est bien présente, pour rappeler qu'elle a vécu selon son coeur, et j'aime bien ça.