Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who saison 9 épisode 4: Before the Flood
Le Docteur, Bennett et O'Donnell ont remonté le temps, à l'époque où le vaisseau par lequel les problèmes sont arrivés a atterri. Mais comment changer le futur quand celui-ci semble déjà écrit?

Le premier double épisode montrait une première partie mélangeant différentes époques et emmenant les personnages dans plusieurs lieux alors que la deuxième se centrait sur Skaro durant un court laps de temps. C'est ici un peu l'inverse après le huis-clos d'Under the Lake puisque Before the Flood s'attache à deux groupes évoluant dans deux siècles différents, et c'est l'occasion de prendre un peu l'air. La séquence précédant le générique annonce d'emblée le programme puisque le Docteur y explique le principe déjà connu du paradoxe de l'écrivain (ou bootstrap paradox, ou paradoxe du grand-père). Ce n'est pas la première fois que la série s'y attaque, de façon plus ou moins significative, mais cette scène est une bonne illustration du phénomène à présenter à quelqu'un qui ne le connait pas encore. L'occasion aussi pour twelve de ressortir sa gratte et de nous offrir un générique un peu décalé.

Le reste de l'épisode applique ensuite tranquillement ce principe, comporte quelques passages attendus (le contenu du sarcophage) et des surprises (une mort qu'on n'avait pas vu venir faute de fantôme à son effigie la semaine dernière). Le look du Fisher King est réussi, tout comme sa façon de s'exprimer (Peter Serafinowicz à la voix, Corey Taylor de Slipknot pour les hurlements, tant qu'à faire...) bien qu'il perde un peu de sa superbe en pleine lumière et sans humain à ses côtés pour mettre sa carrure en valeur. De plus, j'ai été un peu déçue que Paul Kaye soit finalement peu utilisé en Prentiss, il ne reste pas vivant bien longtemps (et après le rôle de Vinculus, c'est vraiment pas l'année pour ses quenottes). En contrepartie Cass s'offre un beau moment de tension et si le déroulé est classique, il n'en demeure pas moins efficace, comme souvent avec Toby Whithouse.

Il est évidemment un peu tôt pour tirer des conclusions mais cette saison semble alterner histoires destinées à remuer un peu le fandom et histoires faisant preuve d'un classicisme de bon goût. De plus, le thème de la mort (déjà pas mal présent la saison précédente) est beaucoup exploité, avec Davros mourant, la confession du Docteur, les fantômes de cette histoire et les titres des deux épisodes suivants tournant autour du personnage de Maisie Williams. On verra bien où cela nous mène.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 11 Octobre 2015, 16:05bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".