Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Au nom de la liberté
1811. Alors que l'Angleterre lutte toujours contre Napoléon, un conflit couve également contre les États-Unis tandis que Bolitho est envoyé de l'autre côté de l'Atlantique, laissant sa maîtresse au pays.

Mes critiques de cette série se suivent et se ressemblent depuis quelques tomes, mais il faut dire que les tomes de cette série aussi se suivent et se ressemblent avec les mêmes défauts depuis un bon moment.

Richard et Kate sont admirés par les gens de bien et critiqués par les médiocres. Richard s'inquiète pour sa vision qui baisse. Le triangle Adam/Zenoria/Val est aussi tragiquement nunuche et nunuchement tragique. Mais on a franchi un cap. Okay, la perfection de ses héros était dépeinte en long en large et en travers, les péripéties sentimentales étaient également à l'eau de rose mais au moins, la partie bataille continuait d'assurer avec une évolution logique: un Richard plus en retrait avec un report des scènes d'action sur un personnage plus jeune. Là, il faut attendre 200 pages pour un premier affrontement, on a ensuite droit à l'évasion la plus tranquille de l'histoire des prisonniers de guerre et même la bataille finale est expédiée. Je n'ai rien contre le fait de faire évoluer la série, surtout compte tenu de l'âge du protagoniste principal, vers quelque chose d'un peu moins basé sur l'action d'autant qu'on peut se lasser des batailles navales. Mais pourquoi ne pas davantage parler des intrigues à l'amirauté? Ou quitte à se focaliser sur la liaison entre Richard et Kate, ne peut-on pas les rendre moins lisses et barbant? Il y a du Nelson dans cette histoire, mais lui et Emma Hamilton étaient loin d'être des saints. Certes, ça les rend beaucoup moins sympathiques que ne le laissent croire des adaptations romantiques de leur histoire (et Nelson n'avait pas la tête de Laurence Olivier non plus) mais c'était humain.

Allez, plus que deux à tirer avant que Richard casse sa pipe. Pas sûre de vouloir continuer avec Adam, à ce stade.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 10 Juin 2015, 15:02bouillonnant dans le chaudron "À l'abordage !".