Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Mirror
Après plusieurs années en asile psychiatrique, Tim Russell est accueilli à sa sortie par sa sœur Kaylie, qui lui annonce avoir retrouvé le miroir que son père avait acheté des années auparavant et qu'elle soupçonne d'être à l'origine du drame qui a détruit leur famille.

Ce film, intitulé Oculus dans sa version originale, est le développement par Michael Flanagan d'un de ses propres courts-métrages. Le point de départ est simple: un miroir maléfique passé d'un propriétaire à l'autre laissant une trace sanglante derrière lui, se retrouve dans la demeure d'une famille ordinaire, qui va sombrer dans l'horreur. Des années après, les enfants devenus adultes vont y faire à nouveau face. Le passé et le présent se mélange habilement, on prend la peine de poser les deux personnages principaux et les capacités du miroir.

Le film repose plus sur l'angoisse que le gore, les quelques scènes sanglantes mettant surtout en scène des blessures relativement bénignes mais qui font d'autant plus réagir le spectateur qu'elles renvoient à des douleurs identifiables (je me crispe bien plus facilement à la vue d'un ongle cassé qu'à une tête coupée, par exemple). Le miroir joue sur les perceptions de ses victimes et c'est un peu là que le bât blesse: au bout d'un moment, on enchaîne entre les illusions vite dissipées et la réalité et on ne sait tellement plus sur quel pied danser que quand la fin arrive, elle n'a pas l'impact voulu car on attend plus ou moins une scène supplémentaire désamorçant ce qu'on vient de voir.

Les actrices Katee Sackhoff et Karen Gillan tirent particulièrement leur épingle du jeu tandis que Brenton Thwaites livre une performance correcte tout en étant assez fade. Le film propose quelques éléments mémorables (la déchéance des parents, la scène de l'ampoule...) mais comme souvent dans ce genre d'histoire, peine à tenir sur la longueur. Malgré un résultat en demi-teinte, ce miroir mérite tout de même qu'on lui accorde un regard.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 25 Avril 2015, 19:41bouillonnant dans le chaudron "Films".