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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Classic saison 19
À peine régénéré, le Docteur doit s’éclipser rapidement à bord du TARDIS en compagnie de Nyssa, Tegan et Adric. Mais sa régénération ne se passe pas normalement et Adric est tombé sous la coupe du Maître.

J'ai adoré Tom Baker et même si son interprétation n'était plus surprenante au bout de sept saisons, je ne ressentais aucune lassitude à sa vue à proprement parler. Cela dit, sept saisons, ce n'est pas rien, aussi le seul fait d'avoir soudain un nouveau Docteur à découvrir donne une véritable bouffée d'air frais à la série. D'autant plus que même si Baker n'était pas un croulant, Peter Davison inaugure la lignée des Docteurs juvéniles qui connaîtra le succès que l'on sait quelques années plus tard. Castrovalva, son premier épisode, est de plus assez réussi. Les détours en forêt de Tegan et Nyssa sont un peu longuets et le déguisement du Maître transparent, mais l'idée du régénération difficile, qu'on retrouvera un peu différemment par la suite, permet à Davison de faire preuve d'entrée d'un peu d'excentricité. De plus, même si ce n'est à mon grand regret pas assez exploité, l'architecture à la Escher de Castrovalva est assez séduisante. Five est le Docteur préféré de Tennant et c'est vrai qu'au détour d'une posture ou d'une expression on peut percevoir l'influence bien que Davison soit moins monté sur ressort que son futur gendre (difficile de l'être plus, en même temps.

Four to Doomsday est également sympathique et bien que le tout soit daté, j'ai trouvé que les décors faisaient beaucoup moins cheap que d'habitude. Malheureusement, le personnage d'Adric commence à se dégrader, et on le voit encore prêt à croire les belles paroles des méchants. Le Docteur a beau expliquer qu'il vient d'un monde sans délinquance, depuis que l'adolescent est parti à bord du TARDIS il a largement eu l'occasion de faire la connaissance de la duplicité, et ses attitudes de petit macho vis-à-vis de Tegan et Nyssa n'arrangent pas son cas.

On enchaîne avec Kinda, autre histoire de plutôt bonne facture avec des scènes assez réussies quand on entre dans l'esprit de Tegan. L'allure du méchant est particulièrement sinistre (on dirait un mélange entre Bronson Webb, Jack Gleeson, et Christopher Eccleston), dommage que l'acteur soit moins convaincant sous les traits d'Aris. le vilain serpent final prête plutôt à sourire.

Avec The Visitation, on revient un peu dans notre passé, Heathrow au XVIIe siècle pour être précise, et mine de rien, cela faisait un bout de temps que l'on n'avait pas eu d'épisodes historiques. Celui-ci bénéficie de la présence de Michael Robbins dans un second rôle savoureux et s'il n'est pas inoubliable, il se révèle assez divertissant bien que Tegan se retrouve encore une fois contrôlée par une entité étrangère.

Après cela, Black orchid est une courte parenthèse puisque l'épisode ne fait que deux parties. Le contexte (une réception dans une demeure anglaise en 1925) annonce The Unicorn and the Wasp, hélas sans Agatha Christie. On voit le Docteur jouer au cricket (l'incompréhension d'Adric et Nyssa reflétait bien la mienne) et l'épisode a la particularité de n'avoir aucun élément de surnaturel ou de science-fiction (hors le TARDIS). Mais la résolution est un peu rapide pour ne pas dire ridicule sur un certain point. C'est cependant un petit moment de détente compréhensible quand on sait ce qui arrive ensuite.

Earthshock est un épisode à base de Cybermen des plus classiques bien qu'heureusement, les playmobiles de l'espace sont plus en forme que lors de leur dernière apparition face à Four. Si l'épisode est à marquer d'une pierre blanche, c'est parce qu'il est l'un des rares où l'un des compagnons du Docteur se fait tuer, sèchement et définitivement. Alors certes, ce compagnon, c'est Adric, pas vraiment le plus populaire, mais cela fait tout de même son petit effet. De plus, si le personnage a pu m'agacer cette saison, je ne le détestais pas non plus. C'était juste un ado occasionnellement tête-à-claques. Il est dommage que d'ailleurs, sa mort ne soit pas fondamentalement utile à l'intrigue, mais la scène est réussie, et si j'ai trouvé Matthew Waterhouse assez peu charismatique jusque-là, il est ici parfaitement à la hauteur.

Comparé à ce moment particulier dans l'histoire de la série, le finale, Time-Flight, manque un peu d'envergure. On y retrouve le Maître, dont le déguisement m'a paru aussi ridicule qu'inutile. Une fois le masque tombé, cela va mieux bien que je sois encore légèrement dubitative face à Anthony Ainley qui n'est pas mauvais mais semble encore avoir du mal à se détacher de Delgado. Il n'est pas le même mais pas suffisamment différent pour vraiment briller. Mais enfin, il va revenir suffisamment régulièrement pour que cette impression ait le temps de se dissiper. L'intrigue est correcte et les pilotes de Concorde attachants, et la participation à de nouvelles aventures de Tegan a l'air un peu compromise. Un épisode sympathique mais peut-être un peu léger pour conclure.

Quoiqu'il en soit, cette saison est assez réussie dans l'ensemble et surtout, permet de découvrir enfin un nouveau Docteur. Peter Davison est très attachant mais malgré certaines scènes où il hausse le ton ou d'autres où on peut percevoir le côté "faux-gentil" présent chez les Docteurs considérés comme les plus doux, il manque peut-être encore un peu d'aspérités.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 4 Avril 2015, 19:28bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".