Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Classic saison 17
Alors que Romana vient de se régénérer sous les traits de la princesse Astra, le TARDIS atterrit sur une planète désolée où le Docteur va croiser de vieux ennemis, et des nouveaux.

Cette saison a un élément particulier qui mérite d'être signalé, Douglas Adams, qui avait déjà écrit une histoire pour la saison 16, y a fait office de script editor. Avant de se laisser emporter par un enthousiasme démesuré, autant prévenir, sans se révéler aussi décevante que la saison 15, il y a de quoi nourrir des regrets. On ne commence pas du meilleur pied avec Destiny of the Daleks, officiellement écrit par Terry Nation dans son ultime participation à la série à laquelle il a apporté des adversaires emblématiques, mais quasiment l’œuvre d'Adams. Lalla Ward succède à Mary Tamm dans le rôle de Romana, et si la scène de régénération est amusante, elle est... amusante. Mais tient plus du relooking que de la régénération proprement dite. Pourtant Mary Tamm était semble-t-il partante pour tourner la scène. L'aventure voit revenir Davros en plus des Daleks et le point de départ est intéressant: les Daleks ont trouvé des adversaires à leur mesure, des robots au sens de la logique aussi développé que le leur, ce qui met chaque camp dans une impasse. Les Daleks veulent que Davros les modifient pour les rendre moins logiques et donc moins prévisibles pour leurs ennemis. Sur le papier, c'est très bien à l'écran, ce n'est pas très trépidant et hors une scène où Romana utilise ses capacités pour se faire passer pour morte, on retrouve le genre de compagne qui hurle de terreur qu'on n'avait pas vu depuis Sarah Jane.

Heureusement arrive après ça City of death, épisode culte dont la réputation n'est pas usurpée: tournage sauvage à Paris tandis que le Docteur et Romana jouent les touristes (on échappe pas au Parisien à bérêt au bistro), cameo de John Cleese, humour, et Julian Glover en méchant qui évoque un peu son futur personnage d'Indiana Jones et la Dernière Croisade. La motivation de Skaroth annonce celles de plusieurs adversaires de la nouvelle série: on comprend sa volonté de sauver son peuple, mais si cela se fait au prix de toute vie humaine, non merci, chacun sa merde. De plus, même si le traitement diffère, le concept du personnage éparpillé au cours du temps n'est pas sans évoquer une compagne de fraîche date.

Pas grand chose à raconter sur les trois épisodes suivants, The Creature from the Pit (la nature de la créature est bien trouvée mais son aspect fera la joie des gens à l'esprit mal placé, les personnages secondaires sont agaçants et le rythme languissant), Nightmare of Eden (le coup des deux vaisseaux en collision est encore une fois une bonne idée, mais tout le reste pêche) et The Horns of Nimon (encore et déjà une variation sur le mythe du Minotaure). Le grand final devait rattraper le coup, mais l'épisode est incomplet suite à une grève et n'a pas été diffusé au moment prévu. En 1992, les épisodes ont été rendus public, Tom Baker se chargeant de résumer les scènes manquantes.

Pas une situation idéale mais c'est mieux que rien et même en l'état on sent de suite une histoire bien supérieure à ce qui a précédé et ce qui aurait pu être un grand moment de la série.

Bilan très mitigé, donc, avec un épisode indispensable, des bouts d'un autre qui promettait de l'être et le reste très oubliable. Quant à Lalla Ward, je l'aime bien et son côté femme-enfant a de quoi séduire mais j'avoue pour l'instant une petite préférence pour Mary Tamm.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 23 Mars 2015, 18:39bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Escrocgriffe
28-03-15
à 11:47

Inutile de dire que tu m’as vraiment donné envie de regarder " City of death » !

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
28-03-15
à 16:11

Re:

En plus cet épisode a l'avantage de se suivre facilement si on n'a pas suivi les saisons précédentes, c'est un bon moyen d'avoir un aperçu de la période Tom Baker :)