Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Classic saison 16
Le Docteur est contacté par le Gardien Blanc pour retrouver les six parties formant la Clé du Temps, un artefact ayant la capacité d'arrêter le temps. Pour l'aider dans sa mission, il est assistée de Romana, une compatriote diplômée de l'Université de Gallifrey.

Après une saison 15 décevante, on a droit à une toute nouvelle orientation: une fois n'est pas coutume, on aura droit à un fil rouge. S'il est convenu (une quête conduisant dans divers endroits renfermant un élément de la Clé du Temps, une opposition entre le Gardien Blanc et sa Némésis, le Gardien Noir, qui a aussi des vues sur le bidule) il est posé avec un humour assez décalé dans le premier épisode de la saison, The Ribos Operation. C'est encore une fois le charme de la série de pouvoir faire passer des éléments plutôt convenus avec humour sans pour autant tomber dans la parodie.

The Ribos Operation est une bonne mise en jambe, dans un univers rappelant la Russie médiévale, avec des seconds rôles savoureux comme le duo d'escrocs. Romana, incarnée cette saison par Mary Tamm, se révèle une bonne recrue. Jeune (à peine 140 ans) mais tête de classe, elle ne se laisse pas démonter par le Docteur, qui peut avoir l'avantage de l'expérience et suffisamment de bagout pour cacher d'éventuels manques, mais qui pris entre sa nouvelle compagne et K-9, a pour une fois bien du mal à pouvoir prétendre être l'être le plus intelligent dans la pièce.

On enchaîne ensuite sur The Pirate Planet qui a l'honneur d'être le premier épisode signé d'une certain Douglas Adams. Encore une fois l'aventure est rythmée, on a droit à un pirate de l'espace totalement caricatural avec son perroquet mécanique, quelques retournements de situation bien trouvés qui font passer certains éléments plus convenus et déjà vus.

On retourne sur Terre à l'occasion de The Stones of Blood. Si l'on devine vite de qui l'on doit se méfier (un personnage s'appelant Vivien Fay dans un épisode se déroulant en Cornouailles, ça attire l'attention), on a encore droit à un second rôle amusant avec la vieille archéologue qui sympathise avec les héros et K-9 en particulier (j'ai été toute émue de le voir endommagé à un moment) et un peu d'absurde avec les Megaras.

J'ai adoré The Androids of Tara. En fait, il fait partie des épisodes classiques dont j'envisage l'acquisition en dvd. Je ne suis pas sûre qu'il mérite véritablement l'adoration, mais quand j'ai réalisé qu'il s'agissait d'un pastiche du Prisonnier de Zenda, j'ai senti que j'allais bien m'amuser et ça n'a pas loupé. Alors certes, du coup cela rend certains rebondissements très attendus, et même s'il y a des variations, on peut se demander s'il n'était pas un peu facile de suivre une trame éprouvée, mais l'humour et le méchant (qui ne paye pourtant pas de mine avec sa verrue sur le nez) m'ont conquise et si Four n'a pas la réputation d'homme d'action de Three, il prouve une nouvelle fois qu'il n'a pas à rougir dans ce domaine.

Hélas, The Power of Kroll est loin d'être du même niveau malgré la présence de Robert Holmes à l'écriture. Une transposition dans l'espace de ce qui pourrait faire office de western classique, on ne peut compter sur les personnages se condaires pour relever le niveau et l'on attend donc poliment que ça passe. Mais le Docteur joue Badinerie sur une flûte qu'il s'est taillée dans un roseau, c'est toujours ça de pris.

The Armageddon Factor met un peu de temps à démarrer mais il se révèle un bon final à cette quête de la Clé du Temps. On découvre Lalla Ward, qui deviendra Romana la saison suivante, dans le rôle de la princesse Astra (assez potiche il faut bien le dire), le méchant est pour le moins grotesque et outré même dans une série qui n'a jamais craché sur les méchants masqués vêtus de noir au rire diabolique, mais on s'amuse bien grâce au trio principal formé par le Docteur, Romana et K-9 auquel s'ajoutent Drax, un compagnon de promo du Docteur assez peu fiable mais amusant (c'est l'occasion de découvrir le surnom du Docteur) et dans une moindre mesure Shapp.

Malgré une histoire faible dans le tas, cette saison 16 remet les pendules à l'heure et est vraiment rafraichissante, donnant un agréable coup de fouet au run de Tom Baker qui aurait pu facilement s'encroûter.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 20 Mars 2015, 16:54bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".