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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Classic, saison 7
Exilé sur Terre par les Seigneurs du Temps, le Docteur est encore sous le choc de sa régénération quand des aliens avec une affinité particulière avec le plastique font leur apparition et n'ont pas des intentions pacifiques. Pris en charge par UNIT, le Docteur va devoir trouver une solution à cette invasion.

Avec cette septième saison de la série, on a droit d'entrée de jeu à une série de changements. pas seulement de Docteur et de compagne, de ce côté-là, on a l'habitude. Mais cette saison se passe intégralement sur Terre, à part une courte séquence. Plus de vadrouille dans l'espace et le temps pour un moment, mais si ce changement est perturbant pour une série dont c'était, après tout, un des attraits principaux, en contrepartie on a droit à l'arrivée de la couleur, et a beaucoup plus de scènes dans des extérieurs forcément plus crédibles que précédemment, car après tout, rien de mieux que la campagne britannique pour figurer la campagne britannique. Le format de la série est aussi légèrement modifié, avec une vingtaine d'épisodes seulement. Si le découpage des histoires est toujours similaire aux saisons précédentes, cette saison 7 a une durée standard pour un spectateur moderne.

Cette succession de changements radicaux peut néanmoins se révéler perturbante. Jon Pertwee trouve très vite ses marques en tranchant avec le caractère clownesque de son prédécesseur pour jouer un dandy assez snob et qui ne rechigne pas devant un peu d'action, le karaté vénusien faisant son apparition. Heureusement, même s'il est moins ouvertement excentrique, ce Docteur garde suffisamment d'humour, et il fait parfois les frais de son arrogance (comme dans la dernière scène très drôle de la saison), ce qui l'empêche de devenir trop antipathique. La nouvelle compagne, Liz Shaw, sera en revanche une déception: brillante scientifique, elle part du bon pied en faisant preuve de répondant face au Brigadier, mais elle sera hélas trop en retrait le reste de la saison pour offrir un véritable contrepoids au Docteur ou amener des scènes intéressantes. Les conflits entre le Docteur et le Brigadier Lethbridge-Stewart, qui après une apparition dans Web of Fear va devenir un personnage incontournable de la série, sont bien plus attrayants. Autre petit point faible, la série donne un peu plus la part belle à l'action, entre un Docteur porté sur les arts martiaux (bien que cela reste occasionnel) et le caractère militaire de UNIT, mais la façon de filmer ces scènes a pour le moins vieilli et ce changement de direction manque un peu de charme. Néanmoins, les quatre histoires que comportent la saison, bien qu'inégales, vont amener chacune des éléments intéressants et qui vont marquer l'histoire de Doctor Who

Spearheads from Space: histoire divisée en quatre partie, qui introduit le nouveau Docteur un peu ensuqué par sa régénération et son atterrissage brutal sur Terre, Liz Shaw, mais surtout les Autons, la conscience Nestene (il est d'ailleurs un peu embarrassant de constater que les doubles nestene sont plus convaincants que le faux Mickey de Rose). L'arc a été exceptionnellement tourné sur pellicule, l'histoire n'a pas de temps mort ni de détour inutile et marque un bon début pour ce Docteur malgré un côté plus terre-à-terre lié aux choix de la production.

Doctor Who and the Silurians: (oui, vous avez bien lu le titre). Deux employés d'une centrale nucléaire ayant subi des anomalies sont envoyés faire de la spéléologie pour résoudre le mystère... et sont attaqués par un dinosaure! Même si celui-ci a l'air d'être en plastique, ce ne sont plus les Autons qui sont derrière tout ça, mais ces bons vieux Siluriens qui font leur apparition dans la série. La thématique est assez proche de celle qu'on retrouvera durant la première saison de Matt Smith avec des adeptes de la négociations et des boute-feu des deux côtés. Dommage qu'avec 7 parties, cette histoire traîne parfois inutilement en longueur, et bien sûr, les combinaisons des Siluriens et le dinosaure manquent de réalisme. On remarquera en passant la première apparition de Peter Miles dans la série, dans le rôle classique de l'humain casse-pied de service qui ne semble être là que pour entraver les efforts des héros. Il marquera plus tard les esprits dans le rôle du très himmlerien Nyder de Genesis of the Daleks dont je reparlerai évidemment en temps utile.

The Ambassadors of Death: le contact avec des astronautes envoyés sur Mars a été coupé et UNIT doit résoudre ce mystère. Quand les astronautes se retrouvent enfin sur Terre, leur comportement est aussi étrange que dangereux. Avec cet épisode, on passe un peu à côté de ce qui aurait pu être une grande histoire. Encore une fois, il est découpé en sept parties, et encore une fois c'est trop long. J'ai fini par me perdre en cherchant à suivre le fil des conspirations. Dommage, car ces astronautes tueurs arrivaient à être inquiétants par moment, l'explication est bien trouvé, mais l'intrigue aurait gagné à être raccourcie.

Inferno: un projet destiné à percer la croûte terrestre commence comme d'habitude, à mal tourner, et le Docteur, cherchant à la fois à régler le problème et réparer le TARDIS, se retrouve accidentellement projeté dans un monde parallèle où le projet est beaucoup plus avancé. La saison se termine sur une bonne note avec cette histoire. Si encore une fois le découpage en sept parties semble être superflu, on ne s'ennuie pas (mais la destruction de la croûte terrestre aurait à mon avis suffi, sans le besoin d'en rajouter avec cette gelée verte qui contamine les gens). Le point fort de l'histoire repose évidemment dans la confrontation entre le Docteur et les doubles de ses collègues de travail. Si la Liz Shaw du monde parallèle est moins transparente que la version standard, on se souviendra surtout du Brigadier sans moustache, mais borgne, fasciste et finalement très couard. Quelque soit les griefs du Docteur vis-à-vis de la version standard, il n'est pas si mal loti. Quant à la fin de l'épisode, elle vaut son pesant de cacahuètes.

Cette saison est donc assez bancale et secoue pas mal les repères établis en transformant une série basée sur l'exploration de l'espace et du temps aux aventures d'une unité spéciale mais sédentaire confrontés à des menaces extra ou intra-terrestres. Néanmoins, voir le Docteur privé d'un de ses atouts majeurs et obligé de travailler avec des humains qu'il n'aurait pas forcément choisi lui-même comme compagnons de voyage est une parenthèse intéressante.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 19 Janvier 2015, 16:15bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".